Marc Vanderlinden, la soixantaine et toujours au top
Le coureur de training 7, Marc Vanderlinden, a remporté la victoire dans sa catégorie «védrille». Il prend en tout cas toujours autant de plaisir.
Publié le 27-02-2018 à 06h00
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Marc Vanderlinden est une des figures emblématiques sur les manches du Challenge du Brabant wallon. Le coureur Training 7, la soixantaine, est encore bien en forme. Positif, fair-play, l’homme ne manque jamais d’y aller de sa petite phrase pour encourager les joggeurs à prendre le départ. Samedi, à Lillois, il a une nouvelle fois démontré tout son talent en remportant sa catégorie des plus de 60 ans avec une excellente 52e place au scratch sur plus de 1 000 participants!
Il revient sur cette course disputée dans des conditions pas toujours évidentes! «Sachant que nous courions avec ceux qui font la distance courte de manière commune pendant un kilomètre, je m'étais dit que partir devant, disons dans les trente premiers serait une bonne option. Il n'y a que jusqu'au rond-point que j'ai tenu mon pari…»
Dans un jour moyen, avec, comme tout le monde, beaucoup de fatigue due à la météo inhabituelle, Marc a néanmoins profité du soleil. «Je crois qu'on en aura eu pour toute l'année tant c'est exceptionnel pour nous! J'avais rempli mon sac de divers vêtements, pour le froid, le grand froid et le très grand froid. J'ai opté pour le froid. Le matin, le thermomètre affichait moins quatre! Heureusement, à 15 heures, c'était également quatre degrés mais en positif cette fois. La bise sibérienne annoncée a été bien présente sur les plateaux à travers ces beaux champs sur une plaine pas si morne que ça! »
Marc a calqué sa course sur de petits groupes de trois. «Dès que j'en voyais un, je me protégeais du vent derrière, puis devant pour faire ma part de boulot. Et quand j'en avais l'opportunité, je remontais devant pour suivre (et précéder) le trio suivant. Jusqu'à ce que je trouve le bon trio au bon tempo…»
Une fois la côte pavée du dixième kilomètre, c'est devenu du chacun pour soi jusqu'au bout. C'est que le vent de face était fort et froid. «Au final, je décroche une troisième victoire en " védrille " (plus de 60 ans), comme je le signale affectueusement vis-à-vis de mes amis flamands bien nombreux dans le peloton… Si je ne suis pas blessé ou malade, c'est bien parti pour le challenge cette année pour moi! Malgré le bonheur de la victoire, je sais que je ne suis pas le meilleur des sexagénaires, loin de là. J'ai de la chance que dans la région, ces vieux lions ne dépassent pas le quinze à l'heure…»
Au compteur de Marc Vnderlinden: 619 podiums!
Avoir l'avis de Marc Vanderlinden, c'est toujours un plaisir et un moment de délectation, l'homme ayant toujours le petit mot qu'il faut placer au bon endroit. Lillois, il a apprécié malgré le vent. « Le parcours n'est pas trop difficile mais jamais plat, c'est le Brabant « vallon », tout de même… Mais ici, c'est Éole qui nous a fait souffrir. Mon expérience m'a aidé. C'était amusant de chercher et de trouver des alliés pour gagner quelques précieuses secondes. Ce qui est bien dans notre sport, c'est que les défis ne nous arrêtent pas et nous donnent un coup de fouet tous les dix ans afin de se sentir jeune deux ou trois années et de profiter pour conquérir les podiums qui n'ont qu'une importance secondaire, voire tertiaire… J'ai fait mes calculs, j'en suis à 619 podiums, samedi compris ! Mais là aussi, loin de moi l'idée d'en faire un foin. Quand mes enfants étaient petits, je leur disais que j'avais plus de coupes chez moi que Vincent Rousseau, et ça faisait rire toute la famille ! »
Avec son team « jaune et bleu » de Training 7, ils étaient huit au départ et pour son plus grand plaisir, ils ont partagé l'ambiance du BW avec grande joie. « Raison pour laquelle surtout, je suis encore là à prendre du plaisir. D'ailleurs, je ne comprends pas d'anciens champions qui me disent : « oh, tu sais je cours juste pour le plaisir maintenant. » Ce à quoi je réponds, et avant ? Tu courais sous la contrainte ? Ce serait dommage ! »
Marc Vanderlinden aime le Challenge du Brabant wallon pour l'ambiance et la variété des parcours, pour le prix démocratique aussi, pour le sérieux des organisateurs. Il sera bien sûr à Chaumont, « une de celles qui sont mes préférées avec la traversée du bois de Bonlez en tricotant dans la boue entre les racines d'arbres. quel bonheur ! »
LE FAIT
La victoire malgré un rhume!
Dissimulée sous un bonnet et avec ses lunettes de soleil, il n'était pas facile de distinguer Virginie Vandroogenbroeck ce samedi lors de la troisième manche du Challenge du Brabant Wallon à Lillois. « Avec une météo polaire, malgré les températures légèrement positives, le vent fort de secteur nord, nord-est donnait une impression de froid intense. Pour ma part, j'ai réalisé ma course avec un chrono presque similaire à 2017 (quinze secondes de plus) avec un rhume, le vent fort et l'absence de concurrence. Au final, sans un rhume et l'un ou l'autre critère en plus, le chrono aurait été sûrement meilleur qu'en 2017. La forme n'a pas été trop entamée par le virus et la victoire acquise fait bien sûr toujours plaisir. »
Plus de 1200 au départ malgré un froid polaire
Le froid n’a pas eu raison des participants. Ils étaient plus de 1 200 à prendre le départ d’une épreuve organisée avec soin.
Ce samedi, c’était encore la toute grande foule (1200 joggeurs) qui était présente sur la troisième manche de l’année du Challenge du Brabant wallon, sous un beau soleil mais avec des températures et surtout un vent polaire.
La victoire est revenue à Arnaud Dely chez les messieurs. Le triathlète liégeois a pris les devants dès les premiers mètres pour ne jamais laisser ses adversaires revenir. Au final, il l'emporte avec près de deux minutes trente d'avance sur Haegeman et Demeulemeester. « Je suis de nouveau troisième lors de cette nouvelle manche du Challenge du Brabant wallon sur les Crêtes Brainoises, notait ce dernier. Le parcours a été rendu difficile avec ce vent glacial bien exposé au milieu des champs… Je suis satisfait de moi, surtout après avoir été malade la semaine. J'ai d'ailleurs quand même su améliorer mon chrono de l'année passée. »
Des participants qui retiennent une organisation bien huilée où les organisateurs ne lésinent pas sur les moyens humains puisqu'une centaine de membres de l'Union Sportive Braine Waterloo se sont mobilisés pour assurer un accueil, un encadrement et la sécurisation de l'épreuve. Chapeau !
À noter que la petite distance a été remportée par Vincent Michotte. Chez les dames, Virginie Vandroogenbroeck s’impose pour la seconde fois de l’année sur le Challenge, en devançant une solide An Renckens, alors que la Nivelloise Emily Devick, à 44 ans, s’est fait plaisir en prenant la troisième place du podium scratch. La représentante du NAC était tout sourire à l’arrivée !
L'audace du Chaumontois Alexis Matthys
Le Chaumontois Alexis Matthys a tenté de fausser compagnie au peloton dans le premier kilomètre. Repris, il termine huitième.
Quinze heures, le départ est donné. Le Chaumontois Alexis Matthys se trouve en première ligne de sorte que sans forcer, il se place en position idéale. S'il doit bien vite laisser filer le premier qui le restera jusqu'au bout avec une facilité déconcertante, Alexis prend un solide tempo et précède le peloton d'une trentaine de mètres. Rattrapé à la bifurcation, par six adversaires, le Chaumontois va s'abriter au mieux en se plaçant dans le sillage de ses adversaires. « Hélas, alors que les jambes sont plutôt bonnes, je suis en surrégime pour ma respiration avec mon reste de rhume de la semaine écoulée, et je me résous à laisser filer mes adversaires qui me devancent mètre après mètre », explique-t-il.
Isolé, avec ce fort vent, Alexis Matthys a l'impression de se retrouver au milieu d'une course cycliste où évoluer seul dans de pareilles circonstances est un véritable désavantage. Incapable de reprendre les concurrents devant lui, il ne se fait toutefois pas reprendre par le groupe qui chasse derrière. « Un terrible effort que je dois accomplir, toujours autant exposé à ce puissant vent. Je comprends alors totalement le nom de « Crêtes Brainoises » que prend cette épreuve. »
La fin du circuit se profile. Outre la météo, le parcours offre lui aussi des difficultés avec plusieurs belles bosses qui font mal aux jambes. « Malgré ces difficultés, c'est un réel plaisir pour moi de faire la course et d'en même temps découvrir cette belle campagne tellement les circuits proposés sur le Challenge sont variés et ludiques. »
Son premier Top 10
Satisfait de sa huitième place scratch (16,5 km/h, 3'40/km), Alexis Matthys signe son premier Top 10 sur la distance reine cette année malgré une forte présence adverse. « Prochain objectif, un Top 5 sur le Challenge, Top 5 que je viens de louper à Lillois pour à peine plus de trente secondes. »