Un jeune sur cinq touché par la précarité
Une soirée sur la thématique de la précarité est organisée samedi à la Maison du Peuple de Braine. La précarité touche un jeune sur cinq.
Publié le 20-11-2012 à 07h00
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L’aide en milieu ouvert (AMO) Color’Ados de Braine-l’Alleud, l’ASBL Vivre Ensemble et l’épicerie sociale Le P’tit Maga de Braine-l’Alleud proposent ce samedi 24 novembre à 20hà la salle Germinal de la Maison du Peuple (place du Môle), une soirée d’exposés et d’échanges sur la précarité chez les jeunes. Cette soirée, gratuite, est ouverte à tous.
On y donnera la parole aux jeunes qui le souhaitent et ce sera aussi l'occasion pour Chloé Branders et Daniel Arranz, éducateurs à Color'Ados, de présenter leurs ateliers développés sur le thème de la précarité. La première pilote un groupe d'une dizaine de jeunes Brainois âgés de 12 à 16 ans. «Depuis l'été, on a créé des saynètes et monté des impros. On en a tiré un texte. On a aussi réalisé des vidéos et réalisé des micro-trottoirs.» Daniel Arranz a pour sa part monté un groupe de breakdance avec une douzaine de jeunes issus des quartiers sociaux de Braine. «On se réunit le mercredi à la maison des jeunes. Ici aussi, on travaille sur le thème de la précarité.» Une présentation de ces ateliers ouvrira la soirée, qui se poursuivra par un exposé du délégué général aux Droits de l'Enfant Bernard Devos et par un échange avec le public.
Cette animation est coordonnée par l'antenne brabançonne de Vivre Ensemble, qui poursuit deux objectifs. «D'un côté l'éducation permanente et la sensibilisation, indique Renato Pinto, coordinateur, de l'autre le soutien aux associations de lutte contre la pauvreté et l'exclusion. Thématique de cette saison: faire prendre conscience aux gens qu'un jeune sur cinq vit dans la précarité.» Et d'user d'une image: «Chaque jeune débute dans la vie avec un sac à dos. On peut y trouver des atouts mais aussi des cailloux qui entravent la marche. Ces atouts et ces cailloux concernent le vécu familial, les relations sociales, la scolarité, la confiance en soi et les perspectives d'avenir.» Et Renato Pinto de noter que certains jeunes accumulent les cailloux dans leur sac. «Chez nous, en 2012, 22% des jeunes vivent dans la précarité, qu'ils vivent isolés ou au sein du cadre familial.»
Comment arriver à prendre ces jeunes par la main? «En les accompagnant et en les aidant à se former afin de trouver un emploi, à devenir des citoyens qui agissent et à élargir leurs horizons afin de construire et réaliser leurs rêves. Aider ces jeunes à accéder à l'autonomie est certes difficile. Mais dans ce domaine il n'y a pas de petit résultat. Chaque jeune réconcilié avec sa vie et son avenir est pour nous une victoire immense.»
010 235 264, brabant.wallon@entraide.be.