« Namur n’est plus inabordable »
Comme plusieurs autres Brainoises, Émilie Vermylen a porté le maillot namurois dans le passé. Elle évoque cette affiche pas comme les autres.
Publié le 17-11-2012 à 07h00
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La réception d’un monument comme le Belfius Namur ne laisse jamais indifférent. Les joueuses des Castors Braine n’échappent pas à la règle. A fortiori dans le chef d’Amandine Halin (malheureusement sur la touche), Charlotte Ippersiel et Sarah Dochez, qui ont porté dans le passé la vareuse du prestigieux club. Émilie Vermylen (27 ans), la capitaine du vaisseau brainois, a elle aussi transité par le Hall Octave Henry.
«C'était il y a quatre ans, juste avant la fusion, rappelle-t-elle. Affronter un club comme celui-là, c'est toujours particulier. D'autant que j'ai encore des contacts avec plusieurs joueuses. Principalement Stéphanie Dubuc mais aussi Laurence Van Malderen et Sarah Deneil. Maintenant, nous n'avons pas vraiment évoqué la rencontre de ce samedi soir entre nous.»
Les deux équipes respectives ont effectivement un planning très chargé. Les Rongeurs doivent notamment mettre les bouchées double pour intégrer leurs deux nouvelles joueuses et rétablir le tir après un début de saison plus compliqué que prévu. On a encore pu le vérifier dimanche dernier à Monceau. «On devait gagner ce match. C'était souhaitable avant d'aborder trois échéances difficiles: Namur, Waregem et Wavre-Sainte-Catherine. Ce sera très compliqué à gérer. Vu la situation, le coach préfère d'ailleurs que nous nous focalisions principalement sur notre jeu pour trouver le plus rapidement possible une bonne cohésion.»
Un nouvel exploit ?
Les locataires de la salle Gaston Reiff ne font pas pour autant une croix sur une victoire face aux Namuroises. Loin de là. «La saison dernière, nous avions déjà réussi à battre les Namuroises. On fera tout pour réaliser le même exploit. Le contexte sera bien sûr différent mais on doit y croire.»
De fait, le BNC a lui aussi connu un début de compétition chahuté avec, en point d'orgue, le remplacement de Daniel Goethals par Michel Bechoux. Ce qui ne l'a pas empêché de se hisser rapidement en tête de la compétition. «Certains ont peut-être enterré les Naumuroises trop vite car elles répondent bel et bien présentes, constate la meneuse bruxelloise. Leur équipe a retrouvé une meilleure stabilité depuis quelques semaines. Et le fait de prendre part à la coupe d'Europe favorise sa montée en puissance. Le danger peut venir de partout. Il faudra surtout faire attention à Laurence Van Malderen, qui peut nous faire très mal en dessous.»
Si le Belfius Namur demeure l'une des grosses pointures belges, il n'effraie pourtant plus la concurrence. «Il n'est plus «LA» référence comme dans le passé. D'autres clubs viennent le titiller sérieusement. De manière générale, la D1 évolue d'ailleurs fortement. De nombreux clubs se professionnalisent et comblent progressivement le fossé. C'est ce qui explique que Namur n'est plus inabordable, comme c'était le cas auparavant.»
Voilà qui incitera encore un peu plus les Brainoises à croire en leurs chances.