Cornia prône la patience
Jean-Luc Cornia, c’est un peu Jean-Luc-la-bricole actuellement. Depuis le début de saison, le coach brainois est contraint de composer avec les coups durs. Il y a d’abord eu la nouvelle blessure d’Amandine Halin (out pour la saison), puis le départ forcé de son Américaine Kirby Copeland. Le club a fourni les efforts nécessaires pour compenser leur perte, avec les arrivées de la Française Valérie Labbé et d’une autre joueuse US, Mia Fisher. Mais à chaque fois, le staff doit s’échiner à revoir ses ajustements pour équilibrer au mieux son groupe. «Cela explique que nous avons encore besoin de temps, souligne le Liégeois. Ces joueuses étrangères doivent à chaque fois s’adapter, trouver leurs marques dans un nouvel environnement. Un exemple? L’arbitrage belge est différent de celui qu’elles connaissaient jusque-là. Ce sont de nouveaux paramètres qu’elles doivent enregistrer.»
Publié le 17-11-2012 à 07h00
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Jean-Luc Cornia en tient compte. C'est la raison pour laquelle il appréhende les matches les uns après les autres. Il en ira de même face à Namur. «Cela dit, la pression est tout de même présente. Et c'est logique, car nous conservons des ambitions. Nous n'aurons cependant rien à perdre face aux Namuroises. Celles-ci trouvent peu à peu leur rythme de croisière. Cela reste une formidable équipe. Je connais la plupart des joueuses qui la composent, à commencer par Dubuc et Van Malderen, pour ne citer que celles-là. J'ai beaucoup de respect pour ce qu'elles apportent au basket féminin belge.»
Les Castors Braine pourront compter sur l’intégralité de leur effectif pour tenter de surprendre le BNC.
Ch. G.
Le noyau: Fisher, Foerster, Vermylen, Ippersiel, Kara, Dochez, Labbé, Lucet, Bestagno, Kurtozi.