Il faudrait un an pour déménager Mini-Europe à Braine-l'Alleud
On sait que le bourgmestre de Braine-l’Alleud Vincent Scourneau envisage, depuis qu’est évoquée la possibilité que Mini-Europe quitte le plateau du Heysel, d’accueillir cette attraction touristique en territoire brainois, plus particulièrement en bordure du champ de bataille de Waterloo, le long d’une future voirie qui reliera la N5 au rond-point de Piraumont.
Publié le 01-06-2012 à 07h23
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C’est dans ce contexte que le bourgmestre brainois, une partie de son collège et le directeur de Culturespaces Emmanuel Bacquet ont été invités mardi matin à visiter Mini-Europe. La visite était pilotée par Thierry Meeus, administrateur délégué du site. Celui-ci et Vincent Scourneau ne s’étaient encore jamais rencontrés, les contacts étant jusqu’à présent menés par l’IBW.
« Étant donné que Mini-Europe représente 15 millions de retombées économiques sur ses environs, il est évident qu'il s'agit d'une attraction intéressante, a indiqué le bourgmestre brainois à l'issue de la visite. Si jamais Mini-Europe doit quitter son site actuel, nous l'accueillerons avec enthousiasme. L'intérêt premier de Thierry Meeus est bien sûr de rester au Heysel. Mais il est important qu'il sache qu'une possibilité de réimplantation existe à Braine-l'Alleud. On y réfléchit ensemble, et l'IBW est là pour débroussailler le dossier. On en est là pour le moment. »
De son côté, Thierry Meeus estime à six ou sept mois le temps nécessaire pour la préparation du terrain d’accueil, de 3 ha, et la création de l’infrastructure nécessaire, dont la réalisation de plans d’eau, de ponts, de sentiers et de parterres de fleurs et le placement des câblages. Le déménagement des maquettes prendrait quant à lui de trois à quatre mois. Tout pourrait dont être réinstallé ailleurs qu’au Heysel en une année environ.
É.G.