Prolifération des perruches dans le Brabant wallon: il vaut mieux ne pas les nourrir
Nourrir les perruches à collier ne fait pas l’affaire des plus petites espèces.
Publié le 16-01-2023 à 16h39 - Mis à jour le 17-01-2023 à 08h14
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KPKWY6URWBEDBIZ3L7IKQV7RLM.jpg)
L’invasion des perruches à collier, nous venons d’en parler (notre édition du 10 janvier), en pointant leur prolifération en Brabant wallon. Nous faisions état de leur présence à Braine-l’Alleud, Genval, La Hulpe, Ottignies et Wavre. Elles sont également présentes en nombre dans l’est du Brabant wallon. Considérées comme invasives, elles ont la réputation de n’être pas nuisibles. Vincent Bulteau, actif au service environnement de Beauvechain, nuance le constat: "Elles ont un bel appétit et se précipitent sur les mangeoires des villageois qui apprécient les oiseaux et, indistinctement, veillent à les nourrir en hiver. Mais cela se fait au détriment de nos mésanges, pinsons et autres rouges-gorges".
Il demeure que les perruches à collier bénéficient d’un solide capital de sympathie dans la population: "Je sais, réagit Vincent Bulteau. Elles apportent des touches exotiques et joliment colorées dans nos jardins. Mais idéalement, il faudrait ne pas les nourrir afin de ne pas contribuer à leur prolifération et protéger les petits oiseaux. La solution ? Acquérir des mangeoires plus élaborées, à petits trous. Dans le commerce, on appelle cela des coffrets avec silo à quatre ouvertures et cage de protection. Cela coûte une quarantaine d’euros, mais il est également possible, si on est bricoleur, de les fabriquer soi-même."