L’immersion en anglais pour l’école de La Bruyère
Le conseil communal de Beauvechain a voté à l’unanimité, ce lundi, l’introduction de l’immersion linguistique en anglais à l’école communale de La Bruyère.
Publié le 27-03-2021 à 07h29
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Le dossier avait déjà reçu l'aval du conseil de participation et de la Copaloc. Une satisfaction pour l'échevine Isabelle Deserf. «Une classe de 3e maternelle en immersion ouvrira sur l'implantation de la Bruyère dès septembre 2021.»
Les cours seront donnés à 50% en anglais et à 50% en français. «Pourquoi l'anglais? Nous souhaitons une école ouverte sur le monde, dès lors notre choix s'est porté sur l'anglais car c'est la langue de la communication internationale par excellence, une des langues les plus parlées dans le monde, essentielle au niveau professionnel. C'est le passeport pour le monde et l'avenir. et c'est conforme aux attentes des parents.»
Isabelle Deserf rappelle le souhait du collège d'élargir le champ des options dans les écoles communales et de garantir une instruction la plus large possible. «Un enfant bilingue sera toujours mieux armé pour affronter la vie.»
Pour Claude Snaps, «l'anglais, c'est le futur. L'introduire est une bonne chose. Je me projette dans le futur. L'anglais doit prendre la place du flamand. C'est pour le bien-être de nos enfants, une langue porteuse d'emplois. Il faut juste veiller à ce que l'on ne touche pas aux emplois existants.»
L'échevine et la bourgmestre ont rassuré: pas question de toucher à l'emploi. «On sait que cela peut stresser les enseignants, mais ils ne sont pas menacés.»
Écolo, par la voix de Mary van Overbeke, a apporté son soutien: «Les dispositions pour encadrer la mise en œuvre de ce projet sont bonnes. Cela va redynamiser la section de La Bruyère. Il y a un intérêt des parents. On veillera à ne pas avoir une école à deux vitesses et une filière plus poussée qu'une autre. La direction a annoncé y être très sensible. On apprécie le pilotage collaboratif avec un comité d'encadrement pour suivre ce projet. Il faudra tenir à l'œil le financement.»
Isabelle Deserf a conclu en indiquant que des projets à vocation plus culturelle verront le jour en maternelle et en primaire dans l’autre implantation scolaire communale, à Tourinnes-la-Grosse, qu’il n’est pas question de déforcer.
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