Le mazout dorénavant à domicile
La Commune lance un marché pour disposer de citerne à son dépôt, histoire d’éviter des déplacements trop long pour faire le plein.
Publié le 26-11-2012 à 07h00
Quand, comme à Beauvechain, il n'y a pas de station de carburant officielle sur son territoire, des difficultés surgissent. Si cela ne saute pas directement aux yeux, il faut pourtant bien que les véhicules communaux s'alimentent en carburant. «Il y a bien une station-service à Hamme-Mille, mais c'est un indépendant et dans le cadre des marchés, il ne nous est pas possible d'établir une collaboration avec cette station-service. Dès lors nos véhicules doivent se rendre à Jodoigne ou à Grez-Doiceau pour faire le plein. Comptez en moyenne entre 15 et 25km à chaque plein, inutile de détailler ce que cela coûte pour notre administration, que ce soit financièrement bien sûr, mais aussi en matière d'organisation du temps de travail et de longues minutes perdues à ne pas pouvoir assurer les missions dévolues. Sans compter qu'il faut penser à l'usure supplémentaire des véhicules!», explique le bourgmestre Marc Deconinck qui a donc présenté une solution pour remédier à cette problématique.
«Nous avons lancé un marché public pour disposer de citerne dans notre hangar communal. Le marché se présente en deux lots, l’un de 80 000euros pour le mazout de chauffage qui nous permet d’alimenter les engins lents, tandis qu’un second marché de 70 000euros est dévolu aux carburants des autres engins.»
« Il faudra vérifier qu’il n’y a pas de fuite »
Le bourgmestre qui a précisé, pour répondre à une question d’un conseiller, que les accises avaient marqué leur accord pour que les véhicules comme les tracteurs, la balayeuse, mais aussi d’autres petits engins puissent être alimentés par du mazout de chauffage.
Le fait d'avoir des citernes fera par contre l'objet de surveillance. «Il faudra vérifier qu'il n'y a pas de fuite et que des véhicules ne consomment pas 40 litres au 100km!»
¦ L. S.