« Le Tori Beauvechain n’est pas mort »
Enrouée par quelques petits pépins, la machine « Tori » repart de plus belle. La preuve avec son Open international qui a eu lieu ce week-end.
Publié le 20-04-2012 à 07h00
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Avec plus de 1000 participants et une dizaine de pays représentés durant tout le week-end, la 9e édition de l’Open international du Tori Beauvechain a de nouveau rempli ses objectifs. De plus en plus ouverte sur l’extérieur, la compétition brabançonne n’en finit pas de prendre l’ampleur et s’inscrit comme le tournoi à ne pas manquer pour les jeunes judokas belges. De quoi rappeler aux mauvaises langues que le Tori n’est pas encore mort.
Des problèmes de salle d'entraînement à la descente de l'équipe masculine de la division d'honneur à la D1, le club brabançon a connu ces derniers mois quelques pépins. « C'est vrai qu'on n'a pas toujours été épargné ces derniers temps, reconnaît Frédéric Treuttens, professeur au Tori Beauvechain. On a l'impression d'avoir un peu mangé notre pain noir. Mais voilà, je pense qu'il ne faut pas non plus oublier tout ce qui a été fait à côté de ça et tout ce qui se met en place aussi. Ce serait trop facile de résumer la dernière année du club à notre descente en D1 par exemple ou au manque de bénévoles que connaît notre tournoi. » Un coup d'œil à l'Open de ce week-end suffit à le rappeler.
Le succès de l’Open mais pas seulement…
Car même si les organisateurs semblaient logiquement un peu débordés à certains moments – « une vingtaine de bénévoles supplémentaires n'aurait pas été du luxe» – l'Open jodoignois monte en puissance, tant qualitativement que quantitativement. La preuve notamment avec la venue des cadets sélectionnés par la Ligue francophone de judo ou encore par la victoire du Crossing Club Schaerbeek, double champion de Belgique en titre. « Le niveau des judokas présents est très élevé, assure Frédéric Treuttens. Qu'ils viennent de Den Haag aux Pays-Bas ou de Metz en France, cela prouve bien qu'ils sont là parce qu'ils ont trouvé ici un niveau qui les attire. Si le tournoi par équipes notamment n'était pas aussi relevé, il est certain que ces compétiteurs ne se déplaceraient pas. »
S'appuyant sur le succès de son tournoi, le Tori se reconstruit. « Je l'affirme: le club ne se meut pas. Nous avons encore des compétiteurs qui font de bons résultats au niveau national. C'est le cas de Corentin Lepeut ou Benjamin Nulluy par exemple. Aussi, nous avons toujours près de 130 petits qui sont affiliés chez nous: ce n'est pas rien. Petit à petit, on commence à retrouver un vrai bloc de préminimes et minimes qui constitue une nouvelle base pour le Tori. C'est un gros travail sur le long terme que nous menons avec l'ensemble du comité.» Un travail qui paie déjà en partie puisque Corentin Lepeut est devenu ceinture noire il y a quelques semaines et… Frédéric Treuttens est passé 4e DAN ce dimanche. Sûrement le signe d'un renouveau.¦