Jean-Philippe de Vogelaere, confrère du Soir, est mort bien trop tôt
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris ce week-end la mort, pour cause de maladie foudroyante, d’un confrère, Jean-Philippe de Vogelaere, journaliste au Soir mais aussi écrivain et poète.
Publié le 26-03-2023 à 19h26 - Mis à jour le 26-03-2023 à 22h16
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L’homme, né en 1961 à Kisenge (en actuel République démocratique du Congo), diplômé de l’ULB et habitant d’Hévillers (Mont-Saint-Guibert), a eu une longue carrière dans la presse: collaborateur indépendant à La Dernière Heure pendant 7 ans, rédacteur en chef indépendant du magazine Oh ! pendant 5 ans, responsable des pages Brabant wallon de La Dernière Heure Les Sports pendant 17 ans et journaliste au Soir depuis 2009 où il s’est aussi occupé de l’actualité de notre province - ce qui nous a amenés à le côtoyer régulièrement - avant de couvrir celle de la Wallonie.
Souvent le premier arrivé aux conférences de presse, Jean-Philippe de Vogelaere était reconnaissable à son rire caractéristique. Il n’hésitait pas à y couper son interlocuteur, poliment, après quelques minutes, pour demander: «Oui, mais concrètement, vous allez faire quoi?» Il n’était en effet jamais dupe des phrases creuses, des belles intentions et du bla-bla sans fonds dont on nous abreuve parfois à longueur de conférence de presse.
Il voulait aussi toujours que l’article soit écrit pour le lecteur et non pour celui qui avait décidé de communiquer.
Son amour des mots le poussait à trouver le titre qui surprend, la formule originale, le mot qu’on n’attendait pas.
Au-delà de ses qualités professionnelles, Jean-Philippe de Vogelaere était surtout une personne d’une grande humanité, toujours soucieux de demander de vos nouvelles.
Le Nivellois André Flahaut, ministre d’État, a aussi tenu à faire part de sa tristesseface à cette disparition: «La presse écrite vient de perdre un grand bonhomme. Jean-Philippe de Vogelaere était de ceux qui connaissaient et aimaient la région du Brabant wallon. Il part trop tôt. Et, comme on dit en Afrique, c’est une bibliothèque qui disparaît et un acteur de notre mémoire collective. Tout mon soutien à ses proches.»
Le député wallon jodoignois Jean-Paul Wahl a également réagi : « Au-delà du fait qu'il allait toujours au fond des dossiers, c’était véritablement une belle personne amoureuse de la nature et de sa plume. Il va laisser un immense vide en Brabant wallon… »
La rédaction du Brabant wallon de L’Avenir adresse également ses plus sincères condoléances à toute sa famille.