L’imitateur Fabian Le Castel lancera ses flèches à Waterloo le 8 février
L’imitateur sera de passage à Waterloo le mercredi 8 février pour présenter son tout nouveau spectacle accompagné de dizaines de personnages bien connus, sur le thème de l’amour…
Publié le 23-01-2023 à 18h13 - Mis à jour le 24-01-2023 à 09h10
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L’humoriste et imitateur mouscronnois Fabian Le Castel retrouve les planches avec son nouveau spectacle, le troisième, Amour… eux. Il sera de passage à Waterloo le 8 février. Ne vous fiez pas à ses airs d’ange, ce Cupidon peut se montrer très piquant.
Fabian le Castel, Waterloo figure au tout début de cette nouvelle tournée, mais vous avez testé le spectacle auprès de votre public ?
C’est effectivement la 3e représentation de ce 3e spectacle, car j’ai commencé ma tournée à Belœil début janvier. Après, je l’ai joué au Hurlu Comedy Club qui est le café-théâtre que j’ai ouvert à Mouscron.
Vous avez quel genre de retours de la part du public ?
En toute modestie, je suis super ravi des retours que j’ai sur ce spectacle. Le précédant, Médisant de scène, marchait bien, mais je pense que c’est mieux réussi. Mon impression est que j’arrive, pour la première fois, à passer du rire à l’émotion, et à parler de choses plus personnelles. Du coup, je trouve ce spectacle plus intime.
Vous avez choisi la thématique de l’amour. On peut dire qu’il y a matière à rire et pleurer…
Plus qu’un fil rouge, ce thème a été la base de mon écriture. D’habitude, j’ai des sketches déjà écrits et je cherche de quoi les enchaîner ensuite. Ici, nous avons écrit à deux, en partant du thème, avec mon coauteur namurois Fabrice Maes.
Vous avez utilisé vos expériences personnelles ?
Certaines, oui, par exemple, le fait que j’ai été Mister Mouscron, il y a des années. Oui, oui… y a longtemps, hein. Je parle aussi de mes expériences sur Tinder…
Vraiment ? Vous êtes sur le réseau de rencontres Tinder ?
… Hum, tout n’est pas vrai hein. Ça reste un spectacle. (rires)
Est-ce essentiellement un spectacle d’imitations chantées ?
Non, pas essentiellement, mais il y a évidemment des chansons, des duos dont celui de Johnny et Aznavour, et un important final chanté.
Quelles sont les nouvelles voix de votre répertoire ?
Il y a Vianney, Bashung, Elie Semoun, Franck Dubosc… Mais il y a aussi des incontournables comme Patrick Bruel, Raymond Devos ou Jean-Claude Van Damme. Je fais un speed dating et je ne pouvais pas me passer de JCVD pour cela.
Vous faites de la scène depuis plus de douze ans. Quelque chose a-t-il changé dans votre rapport au public ?
J’adore faire participer le public, que chaque soirée soit différente. Comme j’ai plus de bouteille aujourd’hui, j’ose plus. En fait, on se fait plus plaisir, avec le temps, parce qu’il y a moins de stress, qu’on est plus à l’aise et qu’on retombe plus facilement sur ses pattes, en cas d’imprévu.
Vous menez de front votre carrière d’humoriste-imitateur solo et vos interventions en radio deux fois par semaine, le matin, avec Jérôme de Warzee, et également des participations en télé (RTBF) dans le Grand Cactus. Ces fréquentations vous ont-elles rendu plus grinçant ?
Je pense que je l’ai toujours été, et ce n’est pas parce que je suis un ange sur l’affiche de mon spectacle, que je suis devenu moins mauvais que dans mon précédant spectacle où je m’annonçais « médisant ». En fait, l’humour grinçant et cynique, les blagues qui piquent et qui provoquent des « roooh » dans le public, j’adore ça. Je fais ce que je veux sur scène, je me sens extrêmement libre. C’est un lieu privilégié et j’en profite.
À Waterloo, vous allez imiter Napoléon ? C’est ce qu’annonce votre communiqué de presse…
En fait, on trouve assez peu d’enregistrements de Napoléon, j’avoue que je suis un peu ennuyé là…
Le mercredi 8 février, à 20 h 30, salle Jules Bastin, rue François Libert, 28, Waterloo. Réservations: ticketmaster.be