Waterloo et Braine-l’Alleud : une caissière et deux voleurs, tous les trois condamnés
Un couple de voleurs se met en cheville avec une caissière pour quitter le magasin en payant ses achats à prix très réduits.
Publié le 19-01-2023 à 07h17
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C’est bien connu, les meilleures choses ont toujours une fin. Celle-ci tomba le 16 novembre 2021 après que les responsables de cette société aient tenté vaille que vaille de reconstituer l’inventaire de plusieurs rayons, surtout celui des vins et liqueurs particulièrement visés à Braine-l’Alleud et Waterloo.
Ils renforcèrent également la surveillance des images des caméras de surveillance et informèrent la police. Le parquet de Nivelles entra dans le jeu de quilles, lesquelles tombèrent à l’issue de perquisitions ordonnées par un juge d’instruction.
Au domicile du couple formé par Serge B. et Mariette (emprunt) D., ils découvrirent ce qui a été présenté à l’audience correctionnelle du 12 décembre dernier comme "une quantité impressionnante de bouteilles de vin" mais aussi d’alcool, des produits que côtoyaient des paquets de biscuit, de café ou de thé.
D’après les calculs opérés par la société préjudiciée entre octobre 2018 et novembre 2021, on en était à 30 000 €, une somme d’ailleurs reconnue par la caissière Madeleine A. qui, ce jour-là, signa une reconnaissance de dette. De leur côté, Serge B. et Mariette D. estimaient à ce moment-là les montants détournés à une fourchette comprise entre 22 000 € et 25 000 €. Les préventions de faux, escroquerie et association de malfaiteurs furent retenues.
La technique utilisée consistait à ne scanner qu’une partie des achats ou à scanner des codes-barres liés à des prix inférieurs à ceux qui devaient s’appliquer aux produits achetés. La caissière se rendait au domicile des clients escrocs et elle "récupérait" ce qui, par convention, lui revenait.
Le temps ayant fait son œuvre et les avocats ayant été appelés à la rescousse, le trio revit à la baisse le montant réclamé par Colruyt. Ils considérèrent que la preuve d’un dommage fixé à 30 000 € n’était pas apportée par cette société.
Le tribunal a condamné Madeleine A. à 180 heures de travail, Serge B. à 18 mois de prison et Mariette D. à un an, toutes peines assorties du sursis.