Dorien sur les traces de Lionel Taminiaux
La compagne du coureur professionnel Lionel Taminiaux dispute sa première saison de compétition avec beaucoup de motivation et de plaisir. Elle était à Orp-Jauche ce week-end.
Publié le 13-06-2022 à 06h00
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Dan l’est du Brabant wallon, on connaît particulièrement bien Lionel Taminiaux, coureur cycliste professionnel qui ne manque jamais l’occasion de s’illustrer. Sa compagne, Dorien Rietjens, n’est pas une inconnue non plus dans le milieu puisque son frère, Sanders, est également coureur cycliste.
Adepte de la Petite Reine, à 26 ans, elle a décidé, fin de la saison 2021, de débuter la compétition en prenant part à quelques épreuves. "J’ai de suite bien aimé même si cela s’est avéré bien plus difficile que je ne le pensais, confie-t-elle. Mais cela ne m’a pas démotivée et cette saison, je roule dans l’équipe Ladies de Wallonie-Bruxelles. C’est bien plus plaisant de retrouver des équipières sur une course que d’être seule. On veille à se motiver les unes les autres."
Ce samedi, Dorien Rietjens était présente à Orp-Jauche. "Je dois encore m’améliorer surtout avec le rythme et puis, avec les dames élites, cela démarre très vite, ce qui me pose encore quelques soucis. Avec les masters, le niveau est plus à ma portée et surtout, le début de course n’est pas aussi rapide qu’avec les filles, donc je préfère pour le moment."
Sur un circuit usant, Dorien a continué sa progression avec un but, d’ici la fin de la saison, pouvoir terminer toutes les courses avec les dames élites, en ce compris lorsqu’elle décroche une sélection pour des courses internationales.
Si Lionel Taminiaux a un statut de coureur professionnel, Dorien Rietjens est amateur. "Donc je travaille et je m’entraîne après mon boulot. Il m’arrive parfois de rouler avec Lionel quand il doit faire de l’endurance légère. À ce rythme, ça va!"
«Lionel est enchanté que je fasse de la compétition»
Et puis, Dorien est ravie de pouvoir compter sur le soutien de sa famille et, quand c’est possible, de son amoureux. "Mes parents viennent me voir quand mon frère ne roule pas. Lionel, ça dépend forcément de ses compétitions. Mais il est vraiment enchanté que je fasse de la compétition. Au moins, il sait que je ne reste pas à m’ennuyer seule à la maison les week-ends quand il est en compétition. Et puis, je peux même compter sur lui pour certains soirs faire le ménage ou le repas, pour me permettre de m’entraîner."
Et elle peut aussi compter sur son entourage pour avoir de précieux conseils techniques. "J’ai encore un peu de mal avec le placement. D’une part parce qu’il y a une petite appréhension à rouler en peloton, et d’autre part parce que les filles ont un sacré niveau et que physiquement, il faut encore pouvoir remonter pour rouler devant."