Beaucoup d’églises du Brabant wallon sont dans un triste état: que faire pour que revive ce patrimoine religieux?
Ces 4 et 5 juin se tient la 15e édition des « Journées des églises ouvertes ». Le député André Antoine (Les Engagés) s’est penché sur ces infrastructures malmenées.
Publié le 03-06-2022 à 18h11
L’évolution de la pratique religieuse, le regroupement des célébrations, le manque de prêtres… tous ces éléments font que les églises sont de moins en moins fréquentées, signe d’indifférence, de moindre intérêt… Les fabriques d’église éprouvent de plus en plus de mal à entretenir les édifices religieux. Pourtant, beaucoup de ces édifices nécessitent des travaux d’entretien parfois urgents. Certains sont même laissés à l’abandon, puis vendus en mauvais état.
"Que l’on soit croyant ou non, les églises occupent incontestablement une place importante dans notre environnement proche, pour des raisons à la fois historiques, patrimoniales et, bien sûr, cultuelles , indique le député André Antoine (Les Engagés), préoccupé de la situation alors que ces 4 et 5 juin se tient la 15eédition des "Journées des églises ouvertes". À travers les époques, ces bâtiments, très souvent remarquables, ont participé à la structuration du paysage bâti et constituent aujourd’hui un précieux héritage de notre passé."
En Wallonie, le financement global des cultes au niveau communal représente un total moyen annuel de 40,111 millions d’euros, soit une moyenne de 11,31€ par habitant, et à l’extraordinaire, 14,43€ par habitant. Un recul de 2,1% en six ans. "Actuellement, ce sont les budgets extraordinaires communaux réservés à l’entretien, la rénovation voire la réhabilitation plus complète des édifices religieux qui effraient les mandataires locaux en raison de leur poids financier."