Bruxelles/Brabant wallon: «La Région wallonne n’a fait aucune remarque» sur la démolition du viaduc Herrmann-Debroux, assure Rudi Vervoort
Le ministre-président bruxellois affirme que la Région wallonne n’a fait aucune remarque lors du lancement du projet de démolition du viaduc Herrmann-Debroux.
Publié le 06-05-2022 à 17h09
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Non, la Région bruxelloise n’a pas décidé de démolir le viaduc Herrmann-Debroux et réaménager l’entrée de Bruxelles à Auderghem sans consulter les Régions voisines. Le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort (PS), a profité d’une question du député bruxellois David Weytsman (MR) pour mettre les choses au point: les Régions wallonne et flamande ont été informées des intentions bruxelloises, affirme le ministre-président bruxellois.
"Lorsqu’on élabore un PAD (plan d’aménagement directeur), nous sommes tenus à toute une série de consultations, notamment des riverains mais aussi des deux autres Régions qui sont consultées à toutes les étapes. Lors du lancement du PAD, seule la Région flamande a répondu à notre demande, a assuré Rudi Vervoort. On n’a pas reçu d’autres remarques. La Région flamande demandait une réalisation à l’échelle métropolitaine. Cela va de soi: quelles que soient les entrées de Bruxelles, il est clair que nous devons avoir une approche métropolitaine."
«Sept cabinets des deux Régions ont été informés à la mi-février»
Récemment, les Régions flamande et wallonne ont encore été informées des avancées du projet de transformation de l’entrée auderghemoise de Bruxelles, poursuit Rudi Vervoort: " Nous avons eu une réunion à la mi-février pour présenter le PAD, avant la troisième lecture (NDLR: et son adoption).Nous avons invité les deux autres Régions. Les cabinets Borsus, Demir, Henry, Jambon, Peeters, Tellier et Di Rupo étaient représentés à cette réunion.On ne peut donc pas dire qu’on n’a pas consulté les Régions (wallonne et flamande). Peut-être y a-t-il un déficit de communication entre les partis politiques et leurs représentants locaux".
Rudi Vervoort réfute les accusations, venues de Wallonie, disant que les Bruxellois cherchent simplement à empêcher les navetteurs wallons de se rendre dans la capitale en voiture: "Il ne s’agit pas d’empêcher l’entrée de Bruxelles, mais de la calibrer. Nous ne nous considérons pas comme une île, aménageant (notre territoire) sans nous préoccuper des deux autres régions.
Mais il est évident qu’il nous appartient de déterminer la manière dont nous envisageons l’aménagement urbain dans les années à venir. Ça semble légitime.Nous sommes là avant tout pour représenter les aspirations et les attentes de nos habitants."