Interzones: expo urbex au PointCulture

«C'est en découvrant sur internet les photos d'une photographe qui s'était déplacée à moto à Tchernobyl que m'est venue l'envie de photographier les lieux abandonnés. Vous savez, je fais partie de la génération des années 80, marquée par des films comme les "Mad Max" et fascinée par les visions d'après-apocalypse… J'ai toujours été attiré par la photo. Mes photographies urbex, je les ai faites en Belgique et dans les pays limitrophes. Je passe beaucoup de temps à rechercher les lieux.»

Yannick Vandermolen ne s'intéresse pas à l'histoire des lieux qu'il photographie. «Mon travail n'est pas documentaire même si on ne peut totalement lui dénier cet aspect. Je travaille avant tout sur l'esthétique, la beauté des lieux. Cela permet de voir ceux-ci autrement que comme des chancres. Tous les lieux sont un peu différents. Ils dégagent tous une atmosphère qui leur est propre, hostile pour certains, davantage accueillante pour d'autres. Il n'y a pas un lieu qui m'ait marqué plus qu'un autre. Chaque lieu m'a un peu marqué, parfois on est glacé, parfois on est plus à l'aise…»

L'exposition entre dans le cadre de la thématique Nature Culture de la saison du PointCulture.

L’exposition est visible au PointCulture, place Galilée 9A, à Louvain-la-Neuve jusqu’au samedi 25 février.

Une table ronde sur l’urbex, avec le photographe Dimitri Castrique, aura lieu le samedi 18 février de 16 h à 17 h.