Et dire qu’il y a 45 ans, Louvain-la-Neuve était un champ de betteraves

++ Dans le journal l’Avenir Brabant wallon de ce 6 février, retrouvez le témoignage de l'agriculteur Nicolas Braibant, de Nelly Roobrouck (fille d'agriculteur) et de Cédric du Monceau (fils de l'ancien bourgmestre Yves du Monceau) qui chacun ont vécu l'arrivée de l'UCL en terres brabançonnes.

Cette galerie d'imagesest le fruit d’une plongée au coeur des Archives de l’UCL, place Montesquieu où travaille la mémoire vivante de l’Université, Françoise Hiraux. Nous la remercions de nous avoir dévoilé, une à une, les étapes de l’émergence de cette ville nouvelle. Et de nous avoir transmis ces précieux documents.

Ce sont les heurts entre les communautés flamande et wallonne, le «Walen Buiten, à la fin des années 60, qui poussent les francophones de l’Université catholique de Louvain (UCL) à quitter Leuven pour s’établir en terre wallonne et y bâtir une nouvelle université.

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La petite commune d’Ottignies en Brabant wallon se propose d’accueillir le projet. La section francophone y achète une vaste étendue agricole de 920 hectares, sur le plateau de Lauzelle. Le site n’est occupé à l’époque que par des fermes et hameaux.

Après six années de débats, la décision politique est prise: l’Université francophone de Louvain s’installera à Ottignies et à Woluwé. Tout est à concevoir, créer, dessiner, financer. Les urbanistes et les architectes sont en première lignes pour construire une nouvelle ville. La grande aventure des années 1970 a commencé. Louvain-la-Neuve sera la première ville fondée en Belgique depuis 1666.

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