Elle vient de Géorgie pour graffer les murs de Louvain-la-Neuve
Les passants s’intéressent beaucoup au travail des 58 graffeurs du Kosmopolite Art Tour. Tamoonz est l'une d'entre eux. Elle vient de Géorgie.
Publié le 01-08-2012 à 07h00
Mardi midi, la gare de Louvain-la-Neuve. En haut des escaliers, un «Kosmopolite» mange sur le pouce. Un sandwich. Une jeune fille s’approche du mur dont s’occupe l’artiste. La conversation s’engage, en anglais, car visiblement lui ne parle pas le français. Elle lui demande ce qu’il fait, d’où il vient…
Au bas des escaliers, sur le quai 1, un homme sort son GSM pour prendre une photo d’une fresque qui s’ébauche. Un autre, plus âgé, cherche timidement le contact avec des artistes au repos.
Boulevard de Wallonie, à l’arrêt de bus, c’est le même tableau: les usagers en transit, accoudés à la barrière, observent attentivement, parfois avec un sourire en coin, les artistes qui se remettent au travail. C’est sûr, ça se voit, le festival d’art urbain ne laisse pas indifférent et suscite la sympathie.
Une graffeuse géorgienne à Louvain-la-Neuve
Tamoonz est arrivée à Louvain-la-Neuve il y a quelques jours pour participer au Kosmopolite Art Tour 2012. La jeune graffeuse habite Tbilissi, en Géorgie, et prend part au festival d'art urbain pour la première fois. Ce sont les organisateurs qui l'ont contactée expressément pour lui proposer de grossir les rangs du festival international. Tamoonz a étudié à l'Académie d'État des arts de Tbilissi.
À Louvain-la-Neuve, Tamoonz travaille sur le quai 1 de la gare.
« Je ne crois pas que j'aurai le temps de visiter d'autres villes d'Europe occidentale après le KAT. Mais je suis déjà très heureuse d'être venue jusqu'ici .»
À ses côtés, d'autres artistes se prêtent volontiers au jeu des passants qui les prennent en photo. Et souvent on se met à papoter… Souvent en français, parfois en anglais.
nwww.kosmo-art-tour.com.