« On ira devant le Conseil d’État »
C’est le coup de massue mais pas le coup de grâce pour les opposants réunis au sein de« Plaine de Vie ». Leur combat n’est pas fini.
Publié le 01-09-2011 à 05h00
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Du côté de « Plaine de Vie », la décision du ministre n’était pas seulement attendue. Elle était pressentie.
« On avait eu récemment écho que l'armée n'allait plus s'opposer au projet pour les questions de terrain d'entraînement. Ils auraient trouvé un arrangement. Et pour nous, cela commençait donc à sentir mauvais… », débute Charlotte de Ghellinck.
La déception est perceptible. « Et cela nous pose des questions en matière de démocratie. Faut-il encore rappeler que plus de deux mille personnes s'étaient opposées au projet éolien, lors de l'enquête publique ? ».
Du côté de « Plaine de Vie », on rappelle également que de nombreux organismes et instances officielles ont également rendu des avis négatifs. « La commission des monuments et sites s'était également opposée, rappelant en effet que les éoliennes allaient venir s'implanter sur le site de la bataille de Ramillies », continue encore l'opposante.
Du côté des trois communes concernées, ce ne fut pas spécialement le front… commun. Ce fut un non pour Ramillies, un oui pour Orp-Jauche et un « ni oui ni non » pour Éghezée…
« Quoi qu'il en soit, on est quand même décidés à continuer à se battre », assure Charlotte de Ghellinck.« Dans un premier temps, on va prendre connaissance du contenu de la décision et des arguments du ministre Henry. Mais oui, on est prêt à porter l'affaire devant le conseil d'État. On sait que ça coûte de l'argent mais nombreux sont ceux qui soutiennent notre mouvement… »
Les vents contraires ne sont décidément pas près de s’arrêter de souffler sur la plaine de Boneffe.¦
S. Hq.