Le RAVeL sans doute bouclé en 2010
Coincée par un problème entre Perwez et Gembloux, la liaison va pouvoir se faire par une route pas totalement fidèle au tracé de l'ancienne ligne.
Publié le 13-01-2010 à 10h00
Cela commençait à bien faire. Depuis la ré alisation du tronçon entre Ramillies et Perwez jusqu'à hauteur de la route de remembrement menant du quartier du Mont à Thorembais-Saint-Trond, soit 250 m au-delà du terrain de foot du centre sportif, on annonce chaque année la poursuite des travaux pour terminer la ligne. Depuis que la partie située entre Grand-Leez et Gembloux a été réalisée, il restait un tronçon de 2,5 km qui oblige le promeneur à chercher son salut dans la traversée des petites routes de Grand-Leez.
Le problème dit de la décharge a été réglé. Ou disons plutôt détourné. Comme l'explique l'échevin de la Mobilité de Perwez, Jean-Louis Lempereur, « on va contourner l'obstacle en empruntant un bout de chemin de remembrement situé à proximité, et qui ira du RAVel vers la route qui va du Bois de Buis à Grand-Leez. Là, le cycliste empruntera un bout de cette voie puis retrouvera le RAVel jusqu'à Gembloux. » Le SPW (Service public de Wallonie) espère réaliser le tronçon dès 2010. Restera alors à réaliser la jonction réelle sur l'assiette de la ligne de chemin de fer mais on se gardera d'émettre un pronostic. Voilà une solution qui paraît acceptable pour autant que le tronçon de faux RAVel soit bien sécurisé. On parle ici moins du bout de chemin de remembrement que du bout de cette route qui est assez bien fréquentée tout de même par les véhicules motorisés.
« Il fallait une solution et le SPW a sagement décidé », ajoute l'échevin. Pour la décharge située sur l'ancienne voie à hauteur de la gare de Grand-Leez, on a joué de malheur : alors qu'une solution se dégageait avec le propriétaire des déchets, celui-ci est décédé. Et la procédure tomba dans les oubliettes. Ce médecin de Thorembais s'était lancé dans la récupération de déchets dans les années 90 et avait loué locaux et terrains près de la voie de chemin de fer. Problème : le chemin de fer fut envahi de déchets (des sapins de Noël et souvent leurs pots en plastique). D'où le coût estimé pour nettoyer le site. On parle de 130 000 € que ni le SPW, ni la SNCB, ni le propriétaire des lieux qui est hors cause, ne souhaitent payer. De là, le blocage qui a interféré sur la réalisation du RAVeL Perwez-Gembloux.