Sombreffe : le conseiller Défi Marc Laloux envisage de porter plainte pour calomnie et diffamation
Pas de trêve des confiseurs à Sombreffe: après le conseil communal du 29 décembre, l’année commence par la possibilité d’un dépôt de plainte
Publié le 08-01-2023 à 18h30 - Mis à jour le 08-01-2023 à 22h37
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"Quand j’ai lu cet article, je suis tombé de ma chaise. C’est tout à fait incroyable ! Je vais vous le dire: combien de fois ai-je téléphoné à madame Betty Hainaut en 2022 ? Zéro. Combien de fois ai-je envoyé un courriel à madame Betty Hainaut en 2022 ? Zéro. En résumé, aucun contact durant un an. Et je lis dans la presse que je l’aurais menacée, ainsi que le groupe socialiste, à plusieurs reprises."
S’il est tombé de sa chaise en lisant l’article publié dans La Nouvelle Gazette du 5 janvier, le conseiller communal DéFI Marc Laloux s’est bien vite relevé pour réagir: "Elle a peut-être besoin d’un peu de publicité car s’il était question de son travail en tant que conseillère communale, c’est assez léger. Tenons-nous aux faits et à eux seuls."
Et Marc Laloux de montrer dans sa messagerie les échanges avec Carole Bobot, la présidente du PS sombreffois. Le seul courriel qui mérite un regard plus circonstancié est celui envoyé le 29 décembre à l’issue d’une réunion entre plusieurs membres de l’opposition, au domicile de l’un d’eux. Marc Laloux évoque les subsides donnés par la Commune de Sombreffe et son CPAS à une association dans laquelle Carole Bobot, présidente du PS sombreffois, est vice-présidente et secrétaire. Il prévient d’une possibilité d’amalgame. "Une menace ? J’y vois plutôt un conseil", souligne Marc Laloux. Qui montre le courriel qu’il a envoyé le lendemain du conseil communal du 29 décembre au collège, au directeur général et aux conseillers communaux. Il y dénonce l’intervention orale faite par Betty Hainaut à l’issue du conseil du CPAS et avant l’entame du conseil communal.
Calomnie et diffamation
Betty Hainaut avait lu le courriel envoyé à Carole Bobot. "Elle lit un courriel dont elle n’est pas la destinataire et, si elle ne mentionne pas mon nom comme expéditeur, j’ai pu être identifié à la suite de l’intervention menaçante du compagnon de madame Bobot et du lien réalisé par notre bourgmestre au cours de la séance." Pour Marc Laloux, la coupe est pleine.
"Visiblement, certains ignorent que la Constitution protège la confidentialité de la correspondance. D’autre part, il me revient que l’intervention de madame Hainaut aurait été filmée. Or, à ce moment-là, nous n’étions pas en séance. Il va de soi que si cette vidéo est utilisée à des fins de nuire, cela pose question."
Le conseiller communal DéFI a pris rendez-vous avec son avocat. "Où sont les menaces répétitives ? Concernant la divulgation de la correspondance, mon avocat décidera des suites à donner à la situation, tant sur le plan pénal et civil à l’égard de l’association de fait section PS Sombreffe. Il est vraisemblable que monsieur le procureur sera bientôt saisi d’une plainte pour calomnie et diffamation à l’encontre de madame Hainaut, ainsi que de la section PS de Sombreffe. J’entends bien solliciter réparation du préjudice subi par une demande de dommages et intérêts. Depuis maintenant un peu plus de quatre ans que je suis conseiller communal, je pense avoir à de multiples reprises démontré la qualité de mon travail et mon implication dans la gestion communale en mettant sur la place publique des dysfonctionnements ou des partis pris parfois de longue date. J’entends bien continuer mon travail de la même manière."