50 ans d’engagement pour l’abbé Poncin
Dimanche dernier, l’église Saint-Lambert de Boignée avait des airs de fêteà l’occasion des 50 ans de sacerdoce de l’abbé Jean-Pierre Poncin.
Publié le 07-09-2017 à 06h00
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Temploux 27 août 1967, Boignée 27 août 2017: cinquante ans séparent la première messe célébrée par l’abbé Jean-Pierre Poncin et celle qui a eu lieu pour célébrer ses cinquante ans de sacerdoce. Ce demi-siècle écoulé n’a en rien émoussé son enthousiasme et la place prise par Dieu dans sa vie et sa volonté d’aider tous ceux qu’il rencontre.
L'église Saint-Lambert de Boignée avait mis ses habits de fête pour la circonstance et elle semblait soudain bien petite pour accueillir les cent cinquante personnes qui voulaient, par leur présence, témoigner leur attachement à l'abbé Poncin et le remercier pour ce chemin parcouru en leur compagnie. Ils n'étaient pas venus que de la paroisse de Boignée: des membres des paroisses voisines étaient aussi présents, prouvant ainsi le rayonnement suscité par la personnalité de l'abbé Poncin. C'est Dieu qui a pris l'initiative de t'appeler pour être son fidèle serviteur, a lancé Sœur Dominique, alors que les abbés André Ferard et Jean-Pierre Poncin, entourés d'enfants venus des trois paroisses, se dirigeaient vers l'autel. Joué par l'organiste, repris par la chorale, le refrain Oser la vie résonnait aux oreilles des paroissiens comme un formidable symbole de ce que l'engagement de l'abbé Poncin a été. Une messe qui allait être pleine de chaleur commençait et les textes choisis par le jubilaire pour celle-ci étaient aussi très révélateurs de ce demi-siècle d'engagement.
Reste longtemps parmi nous!
À l'instar du Premier livre des Rois dans lequel le prophète Elie vit des moments de doute, de découragement qu'il surmonte grâce à Dieu. Mais où puise-t-il son énergie? se demande au nom de l'assemblée, Sœur Dominique. Car des hauts et des bas, l'abbé Poncin en a connu, surmontant les difficultés avec une énergie intacte. «Comme Elie, nous avons aussi ramé. Mais nous sommes fortifiés par la bonne nouvelle de Dieu,» a répondu l'abbé Ferard. Qui a étroitement côtoyé le jubilaire au cours de ces années et qui a apporté son témoignage. Ordonné prêtre à Namur le 16 juillet 1967, l'abbé Jean-Pierre Poncin a été nommé éducateur et professeur de latin au séminaire de Floreffe. Si les premiers contacts entre les abbés Ferard et Poncin sont distants et réservés, c'est leur arrivée à Boignée en janvier 1969 qui va fortement les rapprocher. Nous avions des idéaux communs, nous étions des affamés du Dieu qui fait connaître, allait expliquer André Ferard. Et puis, voilà la lecture de la Première lettre de Saint Jean dans laquelle l'invitation «Aimons-nous les uns les autres «a été entendue et mise en pratique par Jean-Pierre Poncin. «Tu essaies de reconnaître le Christ dans tout pauvre, dans la personne endeuillée, dans l'enfant qui sourit, dans le jeune couple rempli d'espoir, dans la personne malade qui s'éteint.» Et l'abbé André Ferard de conclure: «Je te l'ai déjà dit il y a dix ans, Jean-Pierre: tu nous restes précieux et cher à nos cœurs. Que le Seigneur te bénisse en ce jour et qu'il te garde encore longtemps parmi nous!»