Une passion pour Herbatte
Herbatte et Chénée: voilà les coups de cœur de Danielle Iserentant. Cette antiquaire s’est spécialisée dans le XIXe siècle et les objets provenant des verreries d’Herbatte et de Chênée sont pour elle les pièces les plus remarquables, ce qui n’exclut pas un intérêt pour toutes les productions venant de Wallonie.
Publié le 20-03-2017 à 05h00
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«Je trouve qu’au niveau des couleurs, Herbatte est supérieure, précise-t-elle. Et j’ose même prétendre qu’Herbatte est supérieure à Val-Saint-Lambert». Isabelle porte un intérêt aux chevaux et aux saupoudreuses: «Un petit héritage familial, il y avait des industriels du sucre dans la famille». Aujourd’hui, elle a l’impression que l’intérêt pour les verreries d’Herbatte et Chenée a diminué: «On trouve plus difficilement des pièces de qualité et comme dans beaucoup de domaines, il faut se méfier des faux. Ceux-ci sont bien souvent l’œuvre d’industriels anglais. Mais on peut les détecter avec l’absence d’imperfections qui viennent du soufflage à la bouche, le poinçon absent au revers du verre et l’absence du léger ergot qui se trouve à la base du pied.» Et donc si l’on peut céder à un coup de cœur pour l’une ou l’autre pièce, la vigilance s’impose aussi pour payer l’objet à sa juste valeur. «Ce qui n’aide pas non plus, c’est que les ouvrages sur Herbatte et Chénée sont rares», ponctue Danielle Iserentant.