Victor Smet : « Johnny Hallyday est mon petit-cousin »

On lit notamment dans ces pages que plus aucun Smet en région namuroise ne peut se targuer d’être de la famille de Johnny. Une affirmation qui a fait sursauter Victor Smet, 63 ans, de Sombreffe. L’homme, entrepreneur en bâtiment, en est convaincu à sang pour sang : l’ex-idole des jeunes est son petit-cousin.

« Il y a longtemps, l’ancien bourgmestre de Boninne m’avait dit que j’avais sans doute un lien avec Johnny Hallyday, explique le Sombreffois. Mais avant l’année 2000 et un article dans la presse, je n’y avais jamais vraiment cru. Quand on regarde l’arbre généalogique, pourtant, c’est clair. Nos grands-pères, à Johnny et à moi, étaient frères. On est donc petits-cousins. »

David, Laura, Nathalie, Laura

Sur l’arbre généalogique, on voit en effet que Clément-Antoine Smet (1864-1908) et Victor-Antoine Smet (1858-1914) étaient bien frères. Le premier est le père de Léon, géniteur de Jean-Philippe Smet, né en 1943. Le second a donné naissance à Joseph, le papa de notre Victor de Sombreffe. « À ce que je sais, Victor-Antoine était ouvrier agricole à la ferme Bodart, à Marchovelette, note Victor Smet. Il a eu trois enfants de son premier mariage et deux de son second avec Mme Bassine, dont mon père. » La tombe des époux Smet-Bassine est toujours visible au cimetière de Boninne.

« Au final, Johnny et moi sommes les seuls à perpétuer le nom des Smet de Namur, conclut Victor. Ça pourra continuer car si nous avons chacun une fille, Nathalie chez moi et Laura chez lui, nous avons aussi chacun un fils, David et Laurent. »

Laurent n’a pas encore procréé, mais David Hallyday a déjà un enfant, Cameron, né en 2004. La lignée des Smet de Namur repose pour l’heure sur les seules épaules de ce petit garçon. Sauf bien sûr s’il se met à chanter à son rockeur de grand-père : J’oublierai ton nom… De mille façons...

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« Les Smet de Sombreffe ne se trompent pas »

Les Smet de Sombreffe se réclament d’un lien de parenté avec Johnny Hallyday. Est-ce crédible ?

Je pense qu’ils ne se trompent pas. C’est un clou de mon cercueil car dans mon livre, j’écris qu’il ne reste à Namur aucun Smet ayant un lien parental avec Johnny. C’est une erreur épouvantable ! J’ai été la victime de l’oubli d’un de mes témoins, qui ne m’avait pas parlé de ce Victor Antoine, l’aîné de la fratrie de neuf enfants, le grand-père de Victor Smet, de Sombreffe, fusillé en 14 par les Allemands. On est toujours à la merci de l’erreur d’un témoin. Et le généalogiste professionnel avec lequel j’ai travaillé ne s’est pas penché sur la question des cousins…

Les Smet de Sombreffe tentent d’entrer en contact avec Johnny Hallyday. Ont-ils une chance de le rencontrer un jour ?

Honnêtement, il y a très peu de chances, et encore moins en cette période difficile pour Johnny. Cela dit, l’existence de ces parents en Belgique pourrait l’amuser. Mais pour cela, il faudrait déjà que l’information soit parvenue jusqu’à lui personnellement, ce dont je doute. L’idéal serait qu’un journaliste ou un proche lui en parle en direct. Là, il pourrait avoir un réel intérêt pour la chose. Contrairement à ce qu’on peut croire, Johnny est très attaché à ce genre d’information.

Johnny nourrit-il un véritable intérêt pour ses racines belges et namuroises ?

Oui, il a toujours eu une certaine fierté d’être Belge. Je me souviens d’un concert en France où il présentait un de ses musiciens en disant qu’il était Belge comme lui. Il ne rappelle pas ses origines belges seulement quand il est chez nous, juste pour faire plaisir aux journalistes, non… Je pense aussi qu’on devient une star parce ce qu’on cultive la différence. Être un Belge à Paris, pour le jeune Johnny Hallyday, c’était déjà une différence. Même si à l’époque, il faisait croire qu’il avait des racines américaines.

Savez-vous s’il a lu le livre et ce qu’il en a pensé ?

Non, on vient juste de le lui envoyer, ainsi qu'à Laura et David. Je pense qu'ils auront un intérêt pour le livre, tout simplement parce qu'il est humain de se pencher sur ses racines.

A. Deb.

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