Tamines : le cookie royal de Marco at home (vidéo)
Marco Imprugas, Taminois pure souche, a lancé son commerce de cookies rue de la Passerelle à Tamines. Passionné de chocolat depuis son enfance, il a également travaillé un an pour le roi Albert II et la reine Paola.
- Publié le 05-06-2023 à 18h14
- Mis à jour le 05-06-2023 à 19h11
Un voyage au Canada, deux ans d’école hôtelière, un an comme majordome au palais royal et deux années à travailler pour la chocolaterie Florent à Fosses. Le CV du Taminois Marco Imprugas est impressionnant. À 26 ans, et pas mal d’expérience engrangée, il a décidé de lancer son commerce de cookies rue de la Passerelle à Tamines. Son nom: Marco at home. Rencontre avec ce passionné de chocolat.
Marco, comment avez-vous finalement décidé de poser vos valises à Tamines ?
Je suis Taminois pure souche. J’avais envie de travailler chez moi, à quelques pas de chez mes parents. J’exerçais déjà une activité complémentaire dans la confection et livraison de cookies à domicile d’où le nom du commerce: Marco at home. Je voulais que les Sambrevillois puissent déguster mes créations. Tamines, c’est un choix de cœur.
Le cookie, c’est votre pâtisserie préférée ?
Je dirais que je suis avant tout passionné de chocolat. Mes parents m’ont toujours dit que quand j’étais petit, je voulais devenir chocolatier. J’avais perdu de vue cette passion jusqu’au jour où je suis parti un an au Canada après ma rhéto. Là, j’ai rencontré un élève qui était également passionné. J’en ai ensuite discuté avec les membres de ma famille d’accueil qui était fan de… cookies (rires). Au Canada, c’est le biscuit par excellence. Ils m’ont offert une recette personnelle que j’ai ramenée en Belgique. Je l’ai tout de même légèrement adaptée en retirant un peu de… sucre et de beurre. C’est après ce voyage que j’ai souhaité travailler dans la restauration.

Après deux ans à l’école hôtelière de Namur et une spécialisation en pâtissier chocolatier à l’ITCA à Suarlée, vous changez complètement de bord…
L’école hôtelière de Namur m’a recontacté pour me proposer un job comme majordome pour le roi Albert II et la reine Paola. J’ai eu deux entretiens dont un avec la reine. Elle m’a demandé qui j’étais, d’où je venais. J’ai ensuite été sélectionné et j’ai travaillé pendant 13 mois au château du Belvédère de Laeken.
Ce n’est pas là que vous avez appris à travailler le chocolat.
Non (rires) ! Je travaillais de 7h à 22h cinq jours sur sept. Je m’occupais du service. Le roi et la reine étaient très respectueux. En fait, je faisais partie de la maison. J’en garde d’excellents souvenirs. Mais j’ai décidé de quitter mon CDI au palais royal pour retrouver mon premier amour, le chocolat.
Quelle a été leurs réactions ?
Nous avons organisé une réunion avec le chef de maison. Le roi et la reine ont tout à fait compris mon choix et m’ont souhaité le meilleur.
Vous avez ensuite lancé votre activité ?
Non car je voulais engranger davantage d’expérience en tant que chocolatier. J’ai donc contacté Chantale Florent de la Chocolaterie Florent de Fosses. J’y ai travaillé deux ans. J’ai ensuite quitté mon boulot en mars 2022 pour travailler en tant que chef chocolatier durant l’été dans un palace dans le sud de la France.

Et puis, enfin, vous revenez pour de bon à Tamines.
Exact (rires). Entre-temps, durant la crise sanitaire, j’ai lancé mon activité complémentaire de confection et livraison de cookies à domicile. C’est là que je me suis rendu compte que mes recettes séduisaient les papilles. Ce n’est qu’après avoir vendu mes biscuits sur le dernier marché de Noël de Charleroi que j’ai décidé d’ouvrir mon commerce.
Vous êtes ouvert depuis le 27 mai. Quel est votre premier bilan ?
Je cuis 300 cookies par jour et il ne m’en reste aucun à la fin de chaque journée. Je pense que c’est bien parti !