Un Bourguignon au carnaval de Tamines: Michel s'est mis, comme son ami, dans la peau d'un gille
Michel Poignant, un habitant des environs de Beaune, n’a pas hésité à faire plus de 600 kilomètres pour participer au carnaval de Tamines dans la peau d’un Inséparable.
Publié le 13-03-2023 à 15h43 - Mis à jour le 13-03-2023 à 15h44
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Voici quelques semaines, le Velainois Pascal Reims était loin de se douter que son adhésion à la société de gilles taminoise Les Inséparables allait être à la base d’une primeur. "Depuis plus de vingt-cinq ans, j’entretiens des liens réguliers avec un ami bourguignon. Ces liens sont nés de notre passion commune pour les motos Harley Davidson et chaque fois que l’occasion nous en est donnée, nous nous retrouvons à l’une ou l’autre concentration. Récemment, je l’avais informé de mon adhésion au groupe de gilles Les Inséparables afin de faire le carnaval de Tamines.", explique Pascal Reims. Si son ami, Michel Poignant, connaissait le carnaval pour en avoir vu des reportages à la télévision, il n’avait cependant jamais eu l’occasion d’en voir un. "Michel m’a dit qu’il était intéressé à venir voir de plus près le carnaval de Tamines, explique Pascal Reims . Et de fil en aiguille, il a décidé non pas d’assister à un carnaval mais bien de le vivre de l’intérieur en tant que gille !" C’est vendredi matin que le Bourguignon a quitté les environs de Beaune pour rejoindre Tamines en fin de journée. "Le samedi matin, mon ami Michel et moi étions prêts à accompagner la société des Inséparables. Il a vécu de près toutes les étapes qui précèdent le défile dans les rues. Le cabossage du gille, les différentes haltes avant le défilé de l’après-midi. De quoi nourrir son album de souvenirs !"
Deux kilomètres à pied, ça use les… sabots
Le Velainois Pascal Reims et le Bourguignon Michel Poignant ont donc vécu côte à côte leur premier carnaval à Tamines. Si l’un et l’autre ont accumulé pas mal de souvenirs à cette occasion, ceux du Bourguignon seront peut-être plus précis: "Après le brûlage du gille, nous sommes retournés à la voiture garée à près de deux kilomètres de l’ancien hôtel de ville de Tamines. À cette heure, deux kilomètres en sabot, cela ne s’oublie pas !" S’il ne sera pas de la partie pour le raclot, un long trajet l’attend en effet lundi matin, Michel Poignant a été catégorique: "L’année prochaine, je serai à nouveau présent au carnaval de Tamines !"