Tamines : la coordination de 80 élèves, tout un spectacle à l’école Michel Warnon (Vidéo)
Accompagnés d’une harpiste, 80 élèves de maternelle et primaire offriront un spectacle de Noël à leurs parents, samedi. Ils reprendront des titres de Bourvil, Patrick Bruel et, évidemment, des chants de Noël.
- Publié le 15-12-2022 à 12h17
- Mis à jour le 15-12-2022 à 18h27
De la magie et de la fierté, c’est ce que souhaitent apporter les professeurs aux parents des élèves de maternelle et primaire de l’école fondamentale Michel Warnon de Tamines. Ce samedi à 16h, 80 enfants de l’implantation des Bachères chanteront et danseront sur des airs de Bourvil, Patrick Bruel, Grégoire. Sans oublier le Vive le vent de circonstance qui sera entonné sur les planches de la salle de spectacle de l’école secondaire. Originalité: ils seront accompagnés par Chloé Delvenne, une harpiste professionnelle. "L’idée est née cet été, commente Fanny Wagner, l’une des cinq institutrices responsables du spectacle de Noël. Chloé est ma voisine et je lui ai proposé de montrer aux élèves ce qu’était une harpe. Puis, nous avons eu l’idée de créer une petite chanson. Au final, ça s’est transformé en un spectacle et toutes les collègues ont mordu à ce projet un peu fou (rires). Je n’ai pas peur de dire que l’idée a pris une telle ampleur que nous avons été dépassées à certains moments. Mais nous ne regrettons rien, c’est une très chouette expérience !"
Coordonner, c’est du sport
Au-delà du spectacle, le fait de captiver les plus petits et de les garder sur la scène pendant une heure, c’est déjà une prouesse. Un travail de longue haleine entamé à la fin du mois de septembre. "Avant de rassembler tout le monde, chaque groupe a répété, chanté dans sa classe, ajoute Fanny Wagner. En plus de chanter quelques chansons, les plus petits utiliseront des accessoires pour accompagner les grands."
Cette organisation, c’est en quelque sorte un spectacle dans le spectacle. Tout coordonner, c’est du sport. Il faut d’abord amener les enfants en car dans la salle puisque l’implantation des Bachères ne se situe pas à deux pas. Ensuite, il faut les réunir, leur demander de patienter pendant que les enseignantes connectent tous les appareils sonores loués à la Communauté Française. "Malheureusement, dans nos études d’institutrice, il n’y a pas de formation d’ingénieur du son (rires). "
Le plus important, c’est de permettre aux enfants de vivre leurs premiers pas sur scène. "Et de ramener la magie de Noël, de prendre du plaisir, après plusieurs hivers confinés." Les élèves sont désormais prêts à montrer leur talent à leurs parents. Un moment inoubliable, c’est certain.