Frisque transmet son savoir à l’EBS
Après avoir joué au plus haut niveau avec Ham, Rouillon et Gembloux, Roland Frisque transmet son expérience et ses conseils aux jeunes "Étoilés".
Publié le 29-03-2022 à 06h00
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Roland Frisque, quel est votre parcours?
J’ai commencé à 13 ans, à Mickey Falisolle. J’ai ensuite pas mal voyagé, avec des passages à Gembloux, Rouillon, Ham, l’Etoile Basse-Sambre, où j’ai joué 18 saisons, Natoye, Pironchamps, Frasnes, Villers Promotion et Moustier, pour terminer ma carrière à Châtelet, en février 2011, suite à des problèmes physiques.
Vous avez joué plusieurs saisons au plus haut niveau?
À l’époque, il n’y avait pas de superdivision. Donc, j’ai évolué en nationale 1 à Rouillon, Palette Ham et Gembloux.
Quel est votre plus beau souvenir?
Le titre de champion de Belgique en nationale 1 avec Rouillon. Avec Daniel Nassaux (A1), Dirk Roels (B0), Bernard Sorée (B4), on avait devancé Le Logis Auderghem, tenant du titre, qui alignait Dujardin (A3), Schalley (A4), Beckaert (A5) et Van Elewyck (B0). Je n'oublie pas les trois titres en double A, avec mon ami Daniel Nassaux.
Quel est l’entraîneur qui vous a le plus marqué?
Sans conteste, Gaston Gillard, mon premier entraîneur. Outre les gestes, il m’a appris la rigueur. Sur ses conseils, ma progression fut fulgurante. J’ai également pu jouer avec lui lors de mon passage à Gembloux, en 1983.
Aujourd’hui, vous entraînez à l’EBS. Pourquoi ce choix?
Depuis cinq ans, j’ai repris les entraînements à l’EBS, qui est le club de mon cœur. L’ambiance est excellente et le président Franco Catsampas y fait du très bon travail. Désormais, on dispose d’une salle totalement rénovée, avec un revêtement propre à la pratique du ping. Cela a de la gueule et ça donne vraiment envie de venir taper la balle. J’ai deux séances. Une le mardi, réservée aux E6 jusqu’aux B6. Le mercredi, je travaille avec les meilleurs jeunes, qui bénéficient ainsi de deux entraînements pour progresser. Je suis aidé par Vitaly Efimov, classé A19. J’aime transmettre mon savoir et donner l’envie de jouer. J’insiste beaucoup sur le respect. Envers les parents qui les conduisent, les dirigeants qui mettent à leur disposition un super matériel et les adversaires.
Vous mettez aussi l’accent sur le mental?
Les jeunes doivent croire en leurs capacités. Lorsque je les coache, comme lors des provinciaux, il faut surtout les encourager à ne rien lâcher et à se battre jusqu’à la dernière balle.
Le club a déjà réalisé pas mal de transferts. Pour quelle raison?
À mon époque, les quatre joueurs de l’équipe répondaient présent chaque semaine. Aujourd’hui, pour diverses raisons, ce n’est plus possible, il faut donc prévoir des noyaux de cinq, voire six joueurs. Et les équipes aborderont la campagne avec de réelles ambitions. Nous aurons aussi une équipe dans chaque division, de la nationale 1 à la division 6. De quoi permettre à nos jeunes de continuer à grandir.