Majorettes: les Keumiétoises coachées à la baguette

L'inscription «Capitaine» au verso de son T-shirt ne laisse que peu de doute sur son rôle: c'est bien Cindy Carlier qui est à la manœuvre. Et les instructions et conseils qu'elle laisse tout au long de cette répétition indiquent que la capitaine des Keumiétoises est plus un coach, qui accompagne, corrige, encourage, qu'une cheffe qui dit et montre ce qu'il faut faire de manière autoritaire. Il est évident que la capitaine considère ses ouailles comme faisant partie de sa deuxième famille. «Difficile d'oublier quand la passion d'être majorette est là. Je n'ai jamais oublié mon passage en 1995, dans le groupe des Sambrevilloises. J'avais 13 ans à l'époque.» Cette passion Cindy Carlier l'a gardée intacte au fil des ans, jusqu'à cette année 2017 où elle a décidé de créer un groupe de majorette sur Sambreville. Habitant Keumiée à l'époque, le nom du groupe allait de soi et l'engouement de Cindy a vite été communicatif: elles sont ainsi une vingtaine à chaque répétition, dont sa fille qui marche sur ses traces et même un jeune garçon. Étant donné que les salles communales ont été un moment inaccessibles suite à la crise sanitaire, Les Keumiétoises n'ont pas voulu rester inactives et elles se sont donné rendez-vous dans un champ pour répéter. À l'exception de l'une ou l'autre fille qui a déjà été active dans un autre groupe de majorettes, l'équipe, qui évolue sous les couleurs rouge, noir et doré, est composé de novices. Toutes les répétitions se font dans la bonne humeur: «Tout s'apprend à force d'entraînements», lance Cindy Carlier. Et le travail paie: en 2018, lors d'un championnat, le groupe a raflé des récompenses en catégories individuelles et groupes. Répétitions le mardi et le jeudi (17H à 20h) à Tamines, dans une salle place du Jumelage.