Les gamins en ont besoin

Il a pourtant fallu s'adapter une nouvelle fois. «Nous avions prévu de limiter le stage à 50 inscrits. Heureusement! Avec les normes actuelles, nous avons dû trouver deux entraîneurs et deux éducateurs supplémentaires. Ce n'est pas évident quand on est si proche du début de l'activité. Pour les entraîneurs, j'ai pu compter sur la bonne volonté de deux formateurs. C'était plus facile pour les éducateurs, qui sont des jeunes en congés scolaires.»

Ce stage est aussi l'occasion de faire entrer un peu d'argent dans les caisses. «Avec l'année que nous venons de passer, il faudra chercher de l'argent partout où c'est possible. Un stage, une vente de gaufres, des subsides… tout est bon. Je dois dire que nous avons eu une belle frayeur avec l'annonce de la ministre de ne pas subsidier les labels.» Avec ses deux étoiles, c'était une perte de 10 000€ sur deux saisons pour le PàC. «On a sauvé une année. On verra pour la deuxième.» Et pendant ce temps-là, le club se bat pour que les jeunes conservent le plaisir de jouer au football.