Pont-à-Celles: Carence d’amour, une BD écolo pour Mokiris
La dessinatrice Mokiris vient d’autoéditer «Carence d’amour». Une BD avec des thématiques écologiques.
- Publié le 24-07-2019 à 00h00
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Clémence Grégoire, alias Mokiris, dessine depuis qu'elle est toute petite. Aujourd'hui âgée de 23 ans, la jeune Pont-à-Celloise diplômée en infographie a rejoint la cause Azimut, lui permettant de créer sa petite entreprise de graphisme. Elle vient aussi de concrétiser un vieux rêve: éditer sa propre bande dessinée. Appelée «Carence d'amour», cette BD, partie d'un projet d'études, a été conçue de manière écologique, via l'imprimerie verte Nuance 4 basée à Namur.
Ce projet, Mokiris l’a matérialisé il y a deux ans en dessinant durant plusieurs mois une cinquantaine de planches. La particularité de sa BD est qu’elle ne contient pas de lignes de cases. Ce sont les dessins qui se délimitent entre eux.
Thème écologique
Ces dessins aux tons pastels colorés racontent l’histoire de la petite Némo qui souhaite avoir un lapin à la maison. Ses parents refusent d’exaucer son souhait. Pire encore, elle va retrouver le soir même du lapin dans son assiette!
Refusant de le manger, Némo se réfugie dans un monde imaginaire mettant en scène son lapin en peluche. «La thématique est écologique et mes inspirations sont multiples», explique Clémence Grégoire qui a pu compter sur le réseau Internet pour assurer le financement de son travail. «J'ai mis mon projet sur Ulule, une plate-forme participative. Alors que j'espérais en vendre une centaine, j'ai reçu 460 précommandes», annonce la jeune femme. Son ouvrage devrait prochainement rejoindre les rayons jeunesse des librairies.
Salons et stages
Mokiris participe également à des Salons spécialisés sur le neuvième art. «J'ai pris contact avec un distributeur pour mettre mon livre en dépôt. Je pense que le message de ce livre sera surtout porteur dans les grandes villes, plus que dans les milieux ruraux», précise la dessinatrice et scénariste.
À l’occasion des vacances scolaires, Mokiris organisera en août des stages en collaboration avec l’ASBL «Les jardins de Dana». Durant toute l’année, elle anime des ateliers. Un atelier «artistes en herbe» réunit les enfants de 9 à 12 ans tandis que le «Teen club» rassemble les ados le mercredi.
Le samedi, Mokiris donne des cours aux adultes. «Je m'adapte aux différents publics. Je ne me limite pas à un genre de BD en particulier», dit-elle. Ces cours qui reprendront en septembre sont donnés à l'espace culturel de Pont-à-Celles. La dessinatrice a encore d'autres projets sur la planche.