Mettet: arrestation immédiate d'un homme condamné pour le viol de son fils et de sa fille
La fillette avait 5 ans au début des faits.
Publié le 28-03-2023 à 20h23 - Mis à jour le 28-03-2023 à 20h25
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Un homme qui habite aujourd’hui à Esneux mais était domicilié à Mettet en région namuroise, âgé de 45 ans, a écopé d’une peine complémentaire de 5 ans de prison ferme et d’une mise à disposition du tribunal d’application des peines de 5 ans devant la cour d’appel de Liège. Il a abusé de sa fille entre janvier 2006 et 28 février 2011, alors que la fillette était âgée de moins de 5 ans au début des faits.
Le 19 décembre 2013, l’homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Namur, division Dinant, à cinq ans de prison avec sursis probatoire pour avoir commis un viol et des attentats à la pudeur sur son fils entre le 1er janvier 2010 et le 28 février 2011.
En 2016, son sursis a été révoqué, mais il s’était expatrié en Espagne. En 2017, il a été condamné à une peine de 4 ans de prison pour avoir récidivé sur son fils. Il a été intercepté et incarcéré en Belgique.
En 3e maternelle
Dans une lettre échangée avec sa fille, il est apparu que cette dernière avait également été victime du comportement de son père. La jeune fille a relié le commencement des agissements de son père au moment d’un déménagement qui a pu être situé quand elle fréquentait la troisième maternelle, en janvier 2006. L’homme a reconnu avoir caressé les parties intimes de sa fille, mais a nié l’avoir pénétrée. La jeune fille a décrit des scènes de fellations imposées par son père, ce qui constitue un viol au sens de la loi.
Un centre spécialisé dans la prise en charge des délinquants sexuels a souligné que le prévenu a une personnalité qui s’organise sur un mode pervers au regard notamment de la récidive sur son fils alors qu’il était en période probatoire, mais aussi axée sur l’utilisation de l’autre pour la satisfaction de son propre plaisir chez un individu chez lequel la pulsion sexuelle semble omniprésente. Les magistrats ont entre autres tenu compte de "la sérieuse gravité des faits, de la longueur de la période infractionnelle, de l’atteinte grave portée aux personnes, singulièrement à sa fille, âgée de moins de 10 ans."
Le condamné qui a comparu libre n’était pas présent au prononcé de l’arrêt. Étant donné le risque de fuite à l’étranger et qu’il tente de se soustraire à sa peine, la cour a prononcé son arrestation immédiate.