Fosses-la-Ville: un émouvant Lætare de retrouvailles (photos et vidéo)

Un Lætare de folie, par sa ferveur, sa joie, son soleil et sa foule, qui a illuminé le cœur de Fosses dimanche. La veille, samedi, les chinels ont dansé pour ces retrouvailles d’après-Covid. Historique.

P.W.

C’est une image qui semble remontée des abysses de la vie d’avant la crise sanitaire, jubilante à mourir, vertigineuse par les bises amicales qui se claquent à l’unisson sur les joues: celle de trottoirs noirs de monde, pour admirer ces retrouvailles d’une ville avec son folklore, et de ses habitants avec le bonheur de pouvoir à nouveau s’adonner en toute liberté à une chatoyante tradition carnavalesque de légende. Deux années de suite, les chinels, rois du Lætare fossois, et tous les autres groupes, ont été privés d’exutoire par un certain Covid-19. L’envie de rattraper ce retard enivre car, de mémoire, il n’y a jamais eu autant de fébrilité sur la ligne de départ. L’air n’a jamais été aussi radieux. Les gens s’embrassent comme s’ils ne s’étaient plus vus depuis longtemps. Les smartphones n’arrêtent pas d’enregistrer ce plaisir retrouvé de la réjouissance populaire, et celui d’être à nouveau ensemble dans la rue et de boire un coup, sous une pluie étincelante de rayons de soleil très printaniers. Car, rappellent de plus anciens, des Lætare sous la neige, il y en a eu.

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