Fosses-la-Ville: les noms des 8 nouvelles boutiques sont connus
Comme déjà annoncé, le Shop in Stok accueille huit nouvelles boutiques. Les noms des enseignes ont été communiqués. Ouverture attendue en novembre.
Publié le 12-08-2021 à 22h00
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/47KAVVPLNNFR7DZQKPO7BXA2HM.jpg)
On y vend déjà presque de tout. On y remplit son frigo. On s’y refait une beauté et surtout sa garde-robes, chaussures comprises. Le bas de gamme s’y mélange au haut de gamme, sans verser dans le luxe. L’éventail offert aux consommateurs comprend même une brasserie, le QG, et une boutique de fins chocolats (Chez Florent).
Dans cet élégant «shop» de plein air à l’ambiance familiale, il semble acquis que tous les commerçants y font de bonnes affaires.
Dès son lancement par la famille Viaene, en 2014, la sauce avait pris, grâce et autour d’une dynamique commerciale remontant aux années 60, et rayonnant par un nom en béton: le Stock Américain.
Fin 2020, nous annoncions que huit nouvelles cellules, déclinant des superficies variées, de 100 à 1500 m2 (6 de 100, 1 de 500 et 1 de 1500), allaient venir se greffer aux 27 existantes. Le chantier a commencé par de la démolition. Trois habitations et un entrepôt ont dû dégager du décor pas vraiment joli de cette porte de ville.
Le chef d’orchestre de cette partition boutiquière, Vincent Viaene, à propos de cette extension, y voyait un dernier mouvement. Une ultime ligne de briques et de verre pour finir en beauté son intégration harmonieuse.
Livraison fin septembre
Les travaux ont avancé à si bon train, malgré la crise du coronavirus, que les cellules vides seront livrées aux locataires à la fin du mois de septembre. Actuellement, les bâtiments ne sont pas encore fermés. Il manque tantôt des briques, tantôt des matériaux isolants sur les bardages métalliques. Mais le délai sera tenu.
Fin 2020, curiosité élémentaire, on avait questionné Vincent Viaene sur la nature des nouveaux commerces et services entrant dans ce «stock» miraculeux aux affaires. La confidentialité était alors encore de mise, ce qui n’est plus le cas.
Un petit Ikea
L'administrateur-délégué du centre commercial Vincent Viaene lève le voile en rappelant la philosophie initiale jamais démentie: «On favorise la diversité, en donnant la priorité aux petits indépendants, afin d'éviter la concurrence frontale entre les enseignes.» Parole tenue.
Il manquait un opticien, et le voici. L’Espace Vision, enseigne bien connue de l’avenue Albert 1er, va y ouvrir un second point de vente.
Vrac & Nous, qui s’est lancé en février 2020, sur la place de Sart-Saint-Laurent, s’en décroche pour ne pas aller très loin. Au Shop, l’enseigne, tendance, proposera ses jus de fruits, pâtes, chocolats, et légumes etc. Du vrac, afin de tendre vers le zéro déchets, à ramener à la maison dans des contenants durables et réutilisables (bocaux, bouteilles de verre et sachets en tissu).
Côté services, la mutualité Solidaris, qui n’est plus à présenter, figure dans le casting, de même que l’agence immobilière Marjorie Thomas, qui quitte la rue de Vitrival, dans le centre de la ville.
Un poids lourd danois
Le poids lourd est scandinave et danois: après Sambreville, l'enseigne JYSK déboule à Fosses avec des produits d'ameublement design, aux lignes pures, ce qui manquait encore à l'affiche du centre fossois. Ce petit Ikea installera son «tout pour la maison» très vendeur dans 1500 m2, à la proue arrondie de la galerie. Tiens, voilà encore une enseigne qui enrichira l'offre commerciale: Discount I, pour Informatique. Le consommateur pourra y faire réparer son téléphone et son ordinateur. Enfin, une nouvelle boutique jouant dans le registre exclusif des enfants: Menino. Un concept de prêt à porter plus haut de gamme mais éthique. Le futur locataire de l'unique surface à 500 m2 n'est pas encore connu: «C'est encore en discussion, je ne peux rien dire», confie Vincent Viaene.
Il n’y a pas de date d’ouverture unique arrêtée. Chaque enseigne équipera à son rythme son magasin et ouvrira à sa propre convenance, dans le courant de novembre.
Un constat s’impose, qui n’est pas neuf: le Shop in Stock, où le succès appelle le succès, agit comme un aimant, il aspire à lui l’activité commerciale du centre. Pour une raison simple: là, les commerçants sont dans la lumière, et certains d’y capter une clientèle importante. Le coronavirus n’y changera rien, le shopping concentré en un seul endroit reste dans l’air du temps.