Fleurus: quelle mobilité demain ?
La Ville vient de dévoiler quatre grands axes de développement à court et moyen terme. Le travail, avec l’Icedd, va commencer.
- Publié le 01-12-2022 à 22h00
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Dans la sphère communale, le PCS évoque le plus souvent le Plan de cohésion sociale ; à Fleurus, désormais, le sigle peut aussi désigner le plan de circulation et de stationnement, un outil d’action qui permettra de penser et aménager la mobilité de demain, dans le centre-ville.
Dans le cadre du plan "Transform" mais aussi au-delà de celui-ci, les projets sont déjà ombreux: aménagement de la gare de trains Fleurus-BSCA ou grands travaux de rénovation de la rue de la Station et de l’avenue de la Gare sont ainsi au menu. Mais c’est donc un comité technique qui est mis sur pied, réunissant la Ville, le SPW, la police, le Gracq, l’OTW et l’Icedd (Institut de conseil et d’études en développement durable). C’est, à terme, ce comité qui définira la vision globale de la mobilité future dans le centre-ville fleurusien.
Avant cela, un premier constat est déjà posé: "Même si certaines rues peuvent être saturées à certains moments de la journée, ce sont surtout les stationnements de longue durée qui sont une source de difficultés. Ils ne permettent pas qu’une même place puisse être utilisée par plusieurs usagers au cours de la journée. Fleurus souffre donc davantage d’un manque de rotation plutôt que d’un manque de places de parking", reconnaît-on, du côté de la Ville de Fleurus.
Quatre grandes pistes dont dès lors d’ores et déjà dégagées, avec quelques objectifs concrets à la clé.
Primo, c’est acquis, de nouvelles poches de parking vont être créées, avec 330 places aux abords du centre administratif intégré ; 150 places au niveau du parking de la gare et 30 places, le long de l’avenue de la Gare.
Deuxio, la mobilité intégrée sera développée, a fortiori d’autant plus dans les zones piétonnes et de rencontre du centre-ville, avec une offre renforcée de multimodalité et de déplacements doux.
Tertio, toutes les alternatives seront promues auprès du grand public, avec un focus hiérarchique sur la marche à pied puis le vélo et la trottinette et, enfin, les transports publics en commun.
Last but not least, ce comité technique va se pencher sur l’optimalisation de la rotation du parking, tout en maintenant, évidemment, la gratuité pour les riverains. L’une des pistes évoquées en ce tout début de processus serait notamment de limiter le stationnement longue durée des usagers de la SNCB et des futures navettes de l’aéroport.