Jeunesse en progrès
"Elles ne sont pas loin. Cela fait maintenant plusieurs semaines que les filles de l’équipe B apparaissent en progrès, constate Thierry Foerster, directeur technique du CFB Fleurus.
Publié le 01-03-2022 à 06h00
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L'accent a été mis sur la jeunesse depuis la trêve et cela se voit au niveau défensif. Elles ne lâchent rien et n'encaissent jamais beaucoup. Par contre, elles ont souvent du mal à marquer. De ce point de vue, elles sont encore tendres, surtout face à des filles d'expérience comme celles de Courcelles, qui ont joué fort juste. Le troisième quart est généralement fatal lorsque les joueuses les plus à même d'alimenter la marque éprouvent le besoin de souffler. Actuellement, l'équipe n'est pas descendante. Renouveler le bail ne sera pas facile mais j'espère que ce sera bien le cas car un club formateur comme le nôtre a besoin d'une seconde équipe en R2." Thierry verrait d'ailleurs d'un bon œil que l'équipe C, qui survole la P1 autour d'un groupe de vétérans all-star, rejoigne aussi la R2.
À Courcelles, David Pastorelli faisait la moue au terme du derby, non pas par rapport à la prestation de ses joueuses, qui ont fait ce qu’il fallait dans un contexte délicat (à seulement sept). On comprend le coach, sans vouloir pour autant jeter la pierre aux refs dont la besogne est ardue en basket, où tout va très vite et dépend de l’angle de vue. Mais l’étonnement ne peut être que de mise lorsque vous ramassez fautes sur fautes alors que vous êtes (bien) positionnés en zone (une défense utilisée pour plus facilement gérer les fautes) et que l’adversaire, pourtant obligé de courir derrière, en commet beaucoup moins tout en ne concédant que fort peu de lancers, malgré de nombreuses contre-attaques dans le chef des Courcelloises. Soit, le sport n’est (heureusement) pas une science exacte.