Fleurus: l’ASBL Circomédie joue sa survie
Depuis le confinement de mars, la compagnie de spectacles de Circomédie est à l’arrêt. L’école de cirque tente de maintenir l’ASBL à flot.
Publié le 01-11-2020 à 18h00
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Cela devait être une année festive pour l’ASBL Circomédie qui devait célébrer ses 20 ans, en été. La crise sanitaire a non seulement entrainé l’annulation des festivités d’anniversaire de l’école de cirque et de la compagnie de spectacles, mais elle a aussi bouleversé l’organisation qui oscille entre présentiel et chômage économique. Cette semaine, l’école pourra compter sur ses stages d’automne.
Mais ce n'est pas suffisant pour remonter la pente comme l'explique David Lippolis, directeur de l'ASBL. «Cet été, nous avons relancé nos stages en prenant toutes les mesures nécessaires et tout s'est très bien passé. Les parties compagnie de spectacles et location de salles sont à l'arrêt. Une première tranche de subvention de la Fédération Wallonie-Bruxelles nous est parvenue et nous a donné une bouffée d'oxygène. Nous avons également reçu une petite aide de la Ville de Charleroi et ça nous a fait du bien de se sentir soutenus», déclare David Lippolis.
L’avenir des 15 employés
Ce qui inquiète surtout l'ASBL, c'est la durée dans le temps de ces aides financières. «Notre association s'est diversifiée avec les années et nous avons les reins solides. Néanmoins, nous sommes bien conscients que des aides financières ne pourront pas s'inscrire sur la durée. Si le chômage économique ne peut être maintenu après décembre, nous ne pourrons pas tenir le coup», ajoute le directeur qui espère ne pas devoir envisager des licenciements au sein de son personnel. Actuellement, 15 personnes sont occupées au sein de l'ASBL.
Pour relancer sa compagnie de spectacles, Circomédie souhaite obtenir le concours des Villes et Communes afin d'envisager un système de prévente. «L'objectif serait que les partenaires publics puissent réserver des animations qui seraient programmées quand les événements seront de nouveau possibles», dit David Lippolis. Les stages d'automne devraient quant à eux se dérouler dans le respect des normes en vigueur, même s'il devient aussi compliqué de trouver des animateurs. «Nous avons dû aussi faire face à des annulations pour cause de quarantaine mais tout est prêt pour l'accueil des enfants», souligne la direction.