Vie de château en famille: les ruines et le joli parc du château de Farciennes
Ce premier mai, la troisième édition de la "Vie de château en famille" permet de visiter des châteaux. C’est libre et gratuit. Voici Farciennes, pour commencer.
Publié le 28-04-2023 à 09h39 - Mis à jour le 28-04-2023 à 10h45
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Ce n’est pas forcément le plus sexy des châteaux de la région, avec une tour encapuchonnée et un échafaudage pour en stabiliser la façade nord. Mais le château de Farciennes est au cœur des visites de ce premier mai. "Notre château est classé depuis 2009 et nous nous employons à sauvegarder ce qui peut l’être", résume Julien Fanuel, chef de cabinet du bourgmestre Hugues Bayet. Ce sont donc, avant tout, les espaces verts autour des ruines qui seront mis en valeur pour cette "vie de château en famille", de 11h à 18 h, avec des visites guidées à 13 h, 15h et 17 h. Cette journée d’animations permettra aussi de se visualiser le futur du site: "Le parc naturel autour du château est valorisé par l’ASBL Farciennes + et, à l’arrière, une dalle est aménagée pour accueillir des concerts et des spectacles en plein air. L’idée, c’est donc de restructurer les lieux, pour pouvoir, à terme, présenter un site dont l’esprit serait comparable aux ruines de Villers-la-Ville". Une étude a été menée dans ce sens, elle a établi qu’un budget de 8,5 millions€ serait nécessaire. Le dossier fait partie des prochains grands projets à mener, sur Farciennes.
Pour Julien Fanuel, une certitude s’impose, de toute façon: "C’est une richesse d’avoir un château dans notre patrimoine communal. L’air de rien, c’est l’un des éléments qui font rayonner Farciennes à l’international". Il le rappelle: deux aspects remarquables assurent la notoriété de ce château qui fut construit au XIVe siècle. D’abord, il a reçu la visite de Louis XIV en 1667 et il fut redessiné par André Le Nôtre, architecte aussi des jardins de Versailles. "Mais, surtout, rappelle Julien Fanuel, en 1851, on y a exhumé des squelettes qui avaient des pieux fichés dans la cage thoracique. Et il se trouve qu’au XVIIIe siècle, notre château avait été racheté par la famille Bathyani, des descendants directs de Vlad Tepes, le véritable comte Dracula".