L'expansion de l'entreprise gantoise passera par Farciennes
Le fournisseur de matériaux de construction gantois entend s’étendre à la Belgique. Farciennes en sera un des sites.
Publié le 02-03-2023 à 16h54 - Mis à jour le 02-03-2023 à 19h07
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Le bâtiment de 2 600 m2 est en construction le long de la rue de Fleurus, sur le zoning de Fontenelle. C’est à cet endroit qu’en septembre, en principe, la société gantoise Deschacht, partie prenante du holding Buildmat et spécialisée dans le négoce de matériaux de construction, ouvrira son deuxième point de vente de Wallonie après celui d’Herstal, les neuf autres étant localisés en Flandre.
L’entreprise se veut "différente" de la plupart de ses concurrents. "Nous visons cinq secteurs distincts: les terrassiers, les poseurs de conduites et de câbles, les entrepreneurs généraux, les couvreurs et façadiers, mais aussi les architectes et bureaux d’études, explique Jonathan Englebert, directeur régional de Deschacht pour la Wallonie et le Luxembourg. Beaucoup de sociétés actives dans notre domaine se structurent selon les produits. Nous pas."
Le principe de Deschacht, c’est de "scruter le marché en fonction du profil du client, non du produit." L’avantage ? "Parler le même langage que le client, mieux identifier les produits dont il a besoin". Le rôle de Deschacht ne s’arrête pas à celui de négociant spécialisé en fonction du profil de sa clientèle… "Nous avons notre propre bureau d’études pour ce qui concerne l’égouttage et l’adduction d’eau. Cela permet de réfléchir avec les entreprises à des solutions s’appuyant sur des améliorations techniques inédites et plus économiques."
Aux couvreurs et façadiers, l’entreprise peut aussi fournir des membranes (roofing et PVC) spécifiques à leurs besoins à des prix plus faibles grâce à un accord avec une unité de production qui travaille en exclusivité pour Deschacht. "On évite de cette façon les intermédiaires." Enfin, l’entrepreneur sait qu’il pourra trouver tous les matériaux sur place, sans devoir y revenir.
Une dizaine de recrutements
Pour Deschacht, qui entend se développer dans tout le pays, il était essentiel de s’établir en région de Charleroi. "On a un plan de développement en Wallonie", poursuit Jonathan Englebert. Charleroi, avec Igretec, mais aussi les autres intercommunales actives en Hainaut, que le directeur qualifie de "dynamiques", sont porteuses de beaucoup d’investissements, estime-t-il. "De plus, l’accompagnement technique et engineering que nous proposons est un service très peu proposé."
Il ne cache pas que l’obtention des permis "a été très difficile. Il y avait beaucoup de paperasses, mais on y est parvenu grâce au dialogue." Il ne cache pas non plus son appréciation des autorités farciennoises: "L’équipe politique est excessivement dynamique."
Le nouveau site permettra de créer une dizaine d’emplois, moitié employés, moitié ouvriers (magasiniers et chauffeurs). "On recrutera dans un périmètre de 20 km autour de Farciennes", précise encore le directeur, qui insiste sur l’ambition de sa société d’être centrée sur l’humain, attractive notamment par la vision collective qui l’oriente, ou encore la bienveillance qui y est de mise.
"Notre objectif est de devenir partenaire n° 1 des entreprises de construction en Belgique", conclut Jonathan Englegert. Le site de Farciennes doit y contribuer. L’étape suivante, en Wallonie, ce sera Marche-en-Famenne, à l’horizon 2024-2025.