Farciennes: l’Écopôle actuellement rempli à 42%

Coup de projecteur sur le développement de l’écopôle de Farciennes. Google vient de déposer sa demande de permis unique.

D.A.
 La demande de permis de Separtech a été refusée. Google espère avoir plus de chance.
La demande de permis de Separtech a été refusée. Google espère avoir plus de chance. ©ÉdA – 40400989694 

Où en est le projet de l’écopôle de Farciennes ? Une question écrite du député Écolo Christophe Clersy vient de permettre au ministre wallon de l’Économie et de l’Aménagement du Territoire Willy Borsus (MR) de dresser un état des lieux. Parc d’activités économiques développé par l’intercommunale Igretec, l’écopôle est l’aboutissement d’un projet visant la requalification d’une friche industrielle de près 125 hectares entre Farciennes, Aiseau-Presles et Sambreville. L’idée de base est d’y concentrer des activités de production, recherche et formation rejoignant la thématique du développement durable. Le projet s’inscrit dans une volonté de désenclavement de la porte Est de Charleroi.

Actuellement, l’entreprise Sedisol est déjà présente sur la zone et Écoterres y a rassemblé ses activités dans une nouvelle infrastructure. Sur la base des données fournies par Igretec dans le cadre du reporting annuel lié au décret relatif aux parcs d’activités économiques (données de juin 2023), le taux d’occupation (avec options) sur l’écopôle est de 42,07%. Le développement du parc d’activités économiques progresse avec la concrétisation de plusieurs dossiers. Outre l’acquisition par Google d’un terrain de presque 52 hectares en 2021, d’autres projets sont en phase d’étude ou d’élaboration.

Ainsi, trois entreprises ont introduit une demande de permis, dont Separtech qui s’est vu notifier un refus. Un nouveau dossier a été déposé, le projet a été revu en concertation avec le fonctionnaire délégué. Les autres demandes portent sur la construction d’un hall de production pour un établissement spécialisé dans la conception et la fabrication d’emballages en carton et sur la création d’une nouvelle infrastructure de traitement des déchets inertes et des terres dangereuses.

Google a introduit sa demande le 6 juillet dernier, pour la construction d’un complexe informatique spécialisé dans la gestion opérationnelle de données. Chacun de ces projets fait l’objet d’une analyse et d’un suivi continu par Igretec afin d’en faciliter la concrétisation.

Par ailleurs, plusieurs entreprises ont mis en suspens ou ont abandonné leur projet pour des raisons principalement économiques liées à la conjoncture mondiale et aux importantes crises.

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