Charleroi: l'ancien "aquarium" de De Cock à Marcinelle transformé en parking

A Marcinelle, le projet de megafactory d’AerospaceLab intègre la transformation d’un ancien ensemble de bureaux en parking.

Didier Albin
 Le bâtiment va être équipé de trois ascenseurs à véhicules.
Le bâtiment va être équipé de trois ascenseurs à véhicules. ©- 

Sur l’ancien site De Cock à Marcinelle, là où va se construire la megafactory d’AerospaceLab, "l’aquarium" comme on appelle ce building aux vitres orangées est appelé à connaître une étonnante reconversion: il va en effet être équipé de trois ascenseurs à voitures pour se muer en parking. Une passerelle piétonne aérienne reliera cet ancien siège de l’entreprise informatique ACEC OSI (devenue Trasys) au bâtiment principal. Comme l’explique le bourgmestre Paul Magnette dans une réponse à Jean-Noël Gillard publiée au bulletin des questions écrites du conseil communal, il s’agit de l’un des éléments du permis unique que le collège a délivré le 24 janvier dernier. On le sait: sur le vaste terrain à droite de l’avenue Rousseaux en venant de l’avenue Pastur, la troisième usine de microsatellites du monde est en préparation. Sambrinvest finance le projet immobilier. Quelles incidences sur l’environnement ? Le bourgmestre fait toute la transparence sur les conclusions du rapport préalable et se montre rassurant pour les riverains. "Le projet sera la source de diverses émissions atmosphériques telles que vapeur d’eau (process), gaz de combustion (véhicules du personnel, véhicules liés aux livraisons, engins de chantier durant la phase des travaux,…) et poussières durant la phase de chantier. Les eaux usées domestiques seront déversées à l’égout public qui aboutit à la station d’épuration de Marchienne-au-Pont. L’activité générera des déchets industriels banals non dangereux mais aussi des huiles de coupe, de l’alcool isopropylique et des résidus qui devront être triés et stockés comme il se doit dans l’attente de leur collecte par des sociétés agréées. Quant aux équipements de test (pots vibrants et ventilateurs de refroidissement), ils seront des sources de bruit et de vibrations. Si une étude acoustique est en cours, il est prévu de placer ces pots vibrants sur des amortisseurs afin de limiter le transfert de vibrations. Les sorties de groupes de ventilation seront munies de silencieux." Selon les auteurs du rapport d’incidences, l’activité d’AerospaceLab ne doit pas être considérée comme ayant un impact notable, assure Paul Magnette. Il n’y a pas lieu non plus de craindre d’effets cumulatifs avec des projets voisins de même nature. De ce fait, une étude d’incidences complète ne se justifie pas.

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