Charleroi: l’homme qui a frappé sa sœur avec un câble électrique échappe à la prison

Après avoir formé opposition au jugement, le quatuor espérait obtenir une mesure de faveur. Suspectées de ne pas avoir porté secours à leur petite sœur mineure, Yamna, Souad et Raouia ont évoqué la scène de violence le 9 mai 2020. Ce jour-là, la jeune sœur fut fouettée par Abdelhamid, avec un câble électrique. Sous la violence du coup, le câble s’est même rompu. Excédée, la jeune victime a finalement fui le domicile familial le lendemain, en laissant un mot. Raouia, celle qui a contacté la police pour signaler la fugue de sa petite sœur, jurait être intervenue pour séparer son frère et sa petite sœur alors qu’une dispute verbale venait d’éclater au rez-de-chaussée. Ce qu’elle n’avait pas mentionné lors de son audition.

Souad, présente dans sa chambre, affirmait ne pas être intervenue puisque les disputes verbales étaient "fréquentes" au domicile familial, selon les deux jeunes femmes.

Peine de travail et suspensions du prononcé

Yamna, elle, n’était pas présente le 9 mai 2020. Elle a été acquittée pour la prévention de non-assistance à personne en danger. Lors de l’examen de l’opposition, via son conseil, Abdelhamid a confirmé les coups assénés avec le câble électrique. Schéma qu’il a lui-même subi étant enfant par son papa et qu’il a jugé bon de reproduire sur sa petite sœur. La justice a finalement revu les peines prononcées. Abdelhamid devra effectuer une peine de travail de 120 heures. Souad et Raouia, elles, obtiennent la suspension simple du prononcé.