Dermine et Gonzalez confirmés à la présidence des fédés PS de Charleroi et Thuin

Réélection dans un fauteuil pour Thomas Dermine à Charleroi avec 93,5%, reconduction difficile pour Virginie Gonzalez à Thuin avec seulement 53%.

Didier Albin
 Pour Thomas Dermine, cette élection interne était un test en matière de mobilisation et de soutien. Le défi est relevé.
Pour Thomas Dermine, cette élection interne était un test en matière de mobilisation et de soutien. Le défi est relevé. ©L’Avenir – F.H.

Autant à Charleroi, Thomas Dermine a fait un carton pour sa réélection à la présidence de la fédé PS, autant à Thuin, Virginie Gonzalez ne s’est imposée que dans un mouchoir de poche face à son challenger Jean-Philippe Goffin: 93,5% pour le secrétaire d’État en charge de la relance, 53% pour la bourgmestre d’Anderlues. Tous deux rempilent pour un mandat de quatre ans. À Charleroi, Thomas Dermine avait pris la succession par intérim de Babette Jandrain après la démission de cette dernière pour raisons familiales en février 2022. Peu d’enjeux à vrai dire à la fédé de Charleroi où les candidatures étaient uniques à quasiment tous les étages: Paul Magnette se voit ainsi reconduit à la tête du parti, Jean-Philippe Preumont est confirmé dans ses fonctions à l’union socialiste communale de Charleroi. Pour Thomas Dermine, c’était un test en matière de mobilisation et de soutien. Le défi est relevé. "J’ai bénéficié d’une très large confiance dont je m’efforcerai de me montrer digne", commente-t-il. À peine réélu, le président fédéral entend déjà apporter une première touche personnelle à la composition de son exécutif. "Je souhaite consulter les militants sur l’élargissement de notre bureau afin d’atteindre la parité." À côté de Loïc D’Haeyer, Christian Dupont, Sophie Mengoni et Maxime Hardy, de nouvelles figures féminines sont appelées à émerger. Leur installation sera soumise à l’approbation des militants lors d’un congrès ce mardi 14 mars à Chapelle-lez-Herlaimont, où l’USC a vu arriver un nouveau président en remplacement de Geoffroy Pitot: il s’agit du député wallon Mourad Sahli. Pour les nouveaux présidents adoubés, une séquence électorale particulière s’annonce dès l’an prochain, avec un scrutin législatif au printemps, suivi par les communales en octobre. Thomas Dermine se dit à l’écoute de la base. "Par exemple, des questions m’ont été posées durant la campagne interne sur la limitation du cumul des mandats exécutifs au sein de notre fédération. Je veux être clair à ce sujet: pour moi, les statuts du PS, qui constituent le socle de notre démocratie interne, doivent être respectés. Si l’on veut que les choses changent, nos militants doivent alors le décider. Or à ce jour, nous n’avons reçu aucune demande de modification de nos statuts."

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...