Fleurus: il conteste avoir violé sa voisine de 72 ans
Les faits se sont produits à deux reprises, en septembre 2022. Le prévenu conteste et indique que la septuagénaire était consentante.
Publié le 20-02-2023 à 19h43 - Mis à jour le 20-02-2023 à 19h59
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Le 23 septembre dernier, les autorités judiciaires sont avisées d’une plainte déposée pour deux scènes de viols qui ont eu lieu les 16 et 20 septembre à Fleurus. Selon les accusations, Frédéric a violé sa voisine de 72 ans, qui connaît son agresseur depuis l’enfance. Quasiment trente ans les séparent.
Elle se réfugie, nue, chez son voisin
C’est après une intervention des secours au domicile de la voisine que Frédéric aurait agressé cette dernière. Avant ça, le prévenu s’est rendu sur les lieux avec une amie. Après avoir pas mal bu, celle-ci est victime d’un malaise et emmenée en milieu hospitalier. Et c’est à ce moment que Frédéric aurait agressé sexuellement la victime. Cette dernière a confié avoir été forcée de monter à l’étage, dans sa chambre. Quatre jours plus tard, le prévenu rend de nouveau visite à la victime, une bouteille de Vodka à la main. La septuagénaire pose directement ses conditions: "Je ne veux plus que tu me touches comme vendredi dernier." Selon la victime, un nouveau viol est commis. Celle-ci use d’ingéniosité pour sortir des griffes de son agresseur. "Elle a été contrainte de prétexter qu’elle allait fumer une cigarette pour sortir par le garage. Elle a trouvé refuge chez un voisin. Elle était nue", lance le substitut Vervaeren, convaincu de la culpabilité de Frédéric.
Le prévenu, lui, invoque avoir obtenu le consentement de sa voisine pour les deux scènes. Pour le parquet, une peine de 6 ans de prison doit être prononcée contre Frédéric, sorti de prison six jours avant le premier fait.
Me Poisson, l’avocat du prévenu, plaide l’acquittement pour un dossier "qui ne tient absolument pas la route." "Comment expliquer qu’elle lui ouvre de nouveau la porte le 20 septembre, après avoir subi la première agression ?", s’interroge l’avocat. Jugement dans un mois.