Le retour attendu des marcheurs à Châtelet
Après deux années d’interruption, la marche Saint-Roch était de retour ce week-end, avec quelques petits changements.
Publié le 31-05-2022 à 18h58 - Mis à jour le 31-05-2022 à 18h59
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C’est un rendez-vous que les Châtelettains attendaient avec impatience. Et pour cause, cela faisait deux ans que les fifres et tambours n’avaient pas résonné à la Cité Chavepeyer et aux alentours. Ce n’était pas un retour en grande pompe pour la marche Saint-Roch, amputée d’un certain nombre de marcheurs cette année, du côté des jeunes surtout, mais ce fut tout de même une véritable bouffée d’oxygène pour les participants.
Naguère drainée par 800 marcheurs, elle en comptait cette année environ 650. Comme le veut la tradition, la Jeune Compagnie a eu l’honneur de porter et d’escorter saint Roch. Elle était suivie des Sapeurs et Tirailleurs-Grenadiers, des Grenadiers, des Chasseurs, des Vétérans, du 33eRégiment d’élite, des Dragons, des Gendarmes et des Artilleurs. Neuf Compagnies ont sillonné les rues du village dès 5 heures du matin.
Vers 15h30, le public était au rendez-vous pour le traditionnel bataillon carré dans la prairie de la Cité Chavepeyer. À la différence des autres années, la foule ne pouvait circuler librement sur la prairie et était priée de se tenir à l’écart, derrière un cerclage de circonstance. "Cela fait suite au dramatique événement de Strépy-Bracquegnies. Nous invitons les gens à se positionner aux extrémités. Les compagnies sont accompagnées de voitures avec gyrophare pour se déplacer" , commente Roland Lambiliotte, membre de l’État-Major et marcheur depuis 53 ans.
La première salve était commandée par le major à cheval, la seconde, par le colonel de la marche. Un moment apprécié par les spectateurs, visiblement très émus. "Cela fait plaisir de se réunir à nouveau. J’espère que les plus jeunes intégreront la marche les prochaines années" , dit Étienne, un habitué. Cette année, 135 médaillés ont été récompensés. Un record qui s’explique par les deux années d’interruption. " Nous avons dû rattraper le retard causé par la pandémie et nous avons tenu compte des deux années de non-marche pour les récompenses" , ajoute Roland Lambiliotte.