SMS inélégant d'un député MR (Gilles Mouyard) à Émily Hoyos

"C'est vrai que tu as un beau c..." C'est le SMS du député MR Gilles Mouyard à la présidente du parlement wallon Emily Hoyos.

P.W.
SMS inélégant d'un député MR (Gilles Mouyard) à Émily Hoyos
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LeSMS vient de frapper fort, tiré une fois encore par un Sambrevillois. On se souviendra du message incendiaire du député-bourgmestre Luperto à son collègue jemeppois Joseph Daussogne, au terme d'une séance de collège détendue : « Espèce... d'e...., on va cramer ta baraque ». Cela lui avait coûté cher, peut-être même un poste de ministre, ce qu'on ne saura du reste jamais.

Ce second franc-tireur du SMS n'est autre que le grand ennemi politique du premier cité: le MR Gilles Mouyard. L'échange se déroule dans l'enceinte du parlement de la Communauté française, à Bruxelles, entre le député wallon MR donc, et la présidente du parlement wallon Émily Hoyos (Ecolo). C'est l'hebdo satirique Pan qui a, hier mercredi, révélé cette information croustillante, juste digne d'une potinière. Car il s'agit ici aussi d'une attitude de potache, dans un registre plus soft, typiquement masculin et machiste.

Selon Pan, tout part d'un compliment de Luperto (qui a bon goût) à son homologue féminin du parlement wallon : « Je constate que, lorsque ma collègue et homologue présidente descend de son perchoir, elle offre une tout autre perspective ». Mignon. Présent, Gilles Mouyard, qui n'a pas ses yeux en poche, renchérit en privé, par SMS, mais dans un langage de troupe autrement plus viril mais assez inélégant à propos de cette partie de l'anatomie féminine, d'ordinaire charnue, de la présidente Hoyos. Tout le monde aura deviné.

Laquelle, toujours selon Pan, n'en croit pas ses yeux de lire compliment aussi « trash » de la part d'un adversaire politique, et le prend très mal : « Je consigne ce message. S'il y en a un deuxième, je porterai plainte pour harcèlement sexuel » aurait-elle répondu, sans rire. Bon, il en faudrait quand même plus de deux, mais Gilles Mouyard, penaud, se confondra en excuses.

Contactés, ni le député ni la présidente, n'ont tenu à réagir. Aucun commentaire. Un silence gêné voire scandalisé.

La morale de l'histoire, c'est qu'il n'est pas interdit de le penser mais qu'il est très risqué de le dire aussi crûment. Et qu'un sms anodin, envoyé pour rire sur un coup de tête, peut soudain s'avérer dangereux pour son auteur. Et, visiblement, surtout s'il est Sambrevillois.

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