Un patient décède sous des tirs policiers à la clinique Fond'Roy: "Notre priorité est de ramener de l'apaisement dans le service"
"Notre priorité est de ramener de l'apaisement dans le service qui a été fortement secoué". La clinique psychiatrique Fond'Roy d'Uccle a réagi au drame qui a vu un de ses patients trouver la mort suite à des tirs policiers.
Publié le 22-03-2023 à 14h05
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"Notre priorité est de ramener de l'apaisement dans le service qui a été fortement secoué par cet événement dramatique", a réagi la clinique psychiatrique Fond'Roy d'Uccle mardi, quelques heures après le décès d'un patient sur lequel la police avait tiré.
Dans le cadre d'une intervention policière, un patient fortement agité a été blessé par balles par la police. "Cet homme était hospitalisé sous contrainte, selon la loi du 26 juin 1990 relative à la protection de la personne malade mentale, et l'équipe avait dû faire appel aux forces de l'ordre dans la matinée pour aider à le maîtriser lors d'un épisode d'agitation majeure", a expliqué la Dr Caroline Depuydt, directrice médicale générale adjointe de l'ASBL Epsylon, dont dépend le site Fond'Roy.
À la suite de l'intervention des forces de l'ordre, le patient a été transféré dans un service d'urgences mais n'a pas survécu à ses blessures.
Nous souhaitons prendre le temps pour accompagner la famille du patient, mais également nous rendre disponibles pour les autres patients ainsi que les travailleurs qui sont sous le choc.
"Nous souhaitons prendre le temps pour accompagner la famille du patient, mais également nous rendre disponibles pour les autres patients ainsi que les travailleurs qui sont sous le choc", a déclaré la Dr Depuydt dans un communiqué. L'établissement a mis en place une cellule d'aide psychologique urgente afin d'aider et de soutenir les travailleurs et travailleuses qui en auraient besoin.
Une enquête a par ailleurs été ouverte par le parquet. Une aide psychologique a également été proposée aux policiers intervenants, sous le choc, selon le parquet de Bruxelles.