L’impressionnant dynamitage d’une cheminée de l’ancienne centrale des Awirs à Flémalle, près de Liège (vidéo)
Alors que l’ancienne centrale des Awirs (Flémalle) est occupée d’être démantelée, l’une des trois impressionnantes cheminées a été dynamitée ce matin. Les autres le seront dans les prochains mois.
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Publié le 24-02-2023 à 14h20 - Mis à jour le 24-02-2023 à 16h28
En bord de Meuse, du côté de Flémalle, le chantier de démantèlement de l’ancienne centrale des Awirs suit son cours. Ce vendredi, la société Wanty, en charge du chantier, a procédé au dynamitage de l’une des trois impressionnantes cheminées et d’une énorme chaudière. “Une chaudière qui mesure 56 mètres de haut et pèse tout de même près de 300 000 tonnes, détaille Nicolas Bughin, le responsable communication du groupe Wanty. À la base, la cheminée mesurait, elle, 150 mètres. Elle a été rabaissée de façon mécanique à 75 mètres de façon à procéder au dynamitage.”
Une chaudière qui mesure 56 mètres de haut et pèse tout de même près de 300 000 tonnes.

Habitué de ce genre de chantier de démolition, le groupe Wanty avait prévu l’opération dans les moindres détails pour éviter toute mauvaise surprise. “Ce genre de dynamitage est une opération particulière qui demande énormément de travaux de préparation en amont, reprend, le responsable communication. De la part du groupe technique du groupe Wanty, mais également énormément de communication avec les autorités de l’aéroport de Liège, avec les autorités des voies navigables afin de couper la circulation sur la Meuse, mais également avec toutes les forces de police, les pompiers pour mettre en place le périmètre de sécurité et enfin les riverains de la centrale pour qu’ils soient en sécurité.”
Ce n’est pas une science exacte et le risque zéro n’existe pas.
Les charges explosives avait été placées au pied de la tour pour que celle-ci s’affaisse sur l’espace qui avait été préparé en amont. Pour diminuer les nuisances et un nuage de poussière trop important, le site a été copieusement arrosé avant et durant toute la durée de l’opération. C’est sur le coup de 10h qu’une première détonation a retenti. En quelques secondes, la tour était à terre comme attendue, puis deux nouvelles détonations se sont fait entendre, envoyant au tapis l’énorme chaudière de métal. “Ce n’est pas une science exacte et le risque zéro n’existe pas, avoue Nicolas Bughin. C’est pour ça que toutes ces mesures de sécurité sont mises en place. On a vraiment tout fait pour que tout soit contrôlé au maximum.”

Désormais à terre, la tour et la chaudière vont être démantelées et les matériaux seront presque tous recyclés. “Le métal retourne par exemple chez Arcelor du côté de Gand pour être réutilisé”, glisse encore l’employé de Wanty.
Dans quelques mois, une fois que la vieille centrale aura complètement disparu, une toute nouvelle sera érigée juste à côté. “La fin du chantier est prévue pour la fin d’année 2023, termine Nicolas Bughin. Dans les prochaines semaines, il nous restera l’affalement de la chaudière tranche 4 et 5, ainsi que des deux autres cheminées. Et puis une nouvelle centrale pourra voir le jour sur le site voisin de cette centrale des Awirs.”
Une nouvelle centrale pourra voir le jour sur le site voisin de cette centrale des Awirs.





