Commerces et bureaux : un second souffle pour la galerie des Deux Places à Verviers
Propriétaire du 1er étage et d’une partie du rez-de-chaussée de la galerie des Deux Places, l’investisseur anversois Filip Claessens compte bien redynamiser les lieux, en partenariat avec les occupants présents.
- Publié le 23-03-2022 à 08h00
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Reliant la place Verte à la place du Martyr, la galerie des Deux Places connaît quelques difficultés, en termes d’occupation, ces dernières années. Si des commerces fidèles y sont toujours présents, même après les inondations, plusieurs cellules restent désespérément vides. Mais cela devrait changer.
Après l’ouverture de la Ville dans la ville et en marge de la rénovation du château Bettonville, l’investisseur anversois Filip Claessens a également décidé de moderniser cet espace commercial créé dans les années 70, à la place de l’ancien grand magasin de la Vierge Noire. Pour l’instant, il possède le premier étage, où l’on retrouvait notamment le restaurant chinois, et quelques cellules du rez-de-chaussée.
"L'idée, c'est vraiment de collaborer avec les occupants actuels pour pouvoir réaménager l'espace", explique Stéphane Gillet, directeur de Verviers 2.0. Actuellement, des demandes de création de bureaux et d'espaces de coworking leur ont déjà été remontées. "Il y a une demande importante de la région verviétoise à ce niveau. Mais si on a du commerce qui souhaite s'y installer, on peut envisager la chose. Pareil si, demain, une grande enseigne a envie de s'y implanter. C'est envisageable aussi." La surface dont ils disposent est estimée à entre 1500 et 2000 m². "Cela peut donc tout à fait être modulable, de façon à redynamiser le centre-ville et à continuer à soutenir les commerçants locaux. On veut aussi continuer à proposer une possibilité toujours plus grande de diversification de commerces".
Fini, a priori, la galerie sombre et un peu datée. "On verra si on ouvre ou non davantage, en fonction des besoins, mais l'idée, c'est de pouvoir faire tomber ce qui est existant, afin d'apporter de la légèreté à cet espace et de la convivialité pour que les gens s'y sentent bien", précise Stéphane Gillet. Démolir les lieux n'est toutefois pas à l'ordre du jour. " Au niveau structurel, nous ne pouvons pas modifier grand-chose". Actuellement, des travaux sont en train d'être réalisés pour effacer les derniers stigmates des inondations. "Cela avance bien". D'autres cellules de la galerie pourraient encore être acquises. "On reste évidemment ouvert, si d'autres propriétaires sont vendeurs", conclut Stéphane Gillet.
