Jemeppe-sur-sambre: Ultime assemblée générale du personnel communal le 10 mars
Le directeur général a présenté, mercredi, la deuxième mouture du plan d’action aux syndicats pour améliorer le quotidien de l’administration communale.
Publié le 25-02-2022 à 06h00
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"Nous laisserons les travailleurs de l'administration communale se positionner le 10 mars lors de la présentation du plan d'action communal par le directeur général, résume Laurence Clamar, secrétaire régionale intersectorielle CSC. Ce n'est pas à nous de prendre position car il s'agit avant tout de leur avenir. C'est pour cette raison que nous ne l'avons pas signé."
Présenté mercredi, il doit permettre de répondre aux différentes attentes et problèmes relevés par la récente analyse des risques psychosociaux au sein de l'administration. "Pour nous, il n'est ni positif, ni négatif, commente Julien Michaux, délégué permanent CGSP. Je suis même inquiet dans la mesure où la grande partie de l'exécution du plan repose sur l'engagement d'un ou une responsable des ressources humaines. Un poste qui n'est plus occupé depuis un an et demi (NDLR: depuis un an, le collège demande au DG d'engager un remplaçant à ce poste clé)." Bonne nouvelle: l'offre d'emploi a été formulée. " Mais après trois semaines, l'administration n'a reçu aucune candidature. Par conséquent, tant que cette personne ne sera pas engagée, le plan restera sur papier. Le problème, c'est que les travailleurs attendent des actes concrets et sont prêts, si le plan ne leur convient pas le 10 mars, a mené des actions."
«Le serpent qui se mord la queue»
S'il n'y a pas de responsable des ressources humaines, il ne peut y avoir d'engagements, de description de fonction. Et ce que souhaitent les travailleurs, c'est du personnel supplémentaire dans de nombreux services. "Clairement, ils en ont marre, indique Laurence Clamar. L'ambiance n'est pas bonne. Ils veulent qu'il y ait rapidement des actes. Sans responsable des ressources humaines, il n'y a pas d'engagements. C'est le statu quo, le serpent qui se mord la queue."
Le point positif tout de même, c'est que le plan prend en compte les reproches formulés par les syndicats lors de la première présentation en janvier. "Il y a davantage de contenu, ajoute la secrétaire intersectorielle CSC. Mais est-ce suffisant pour autant? Nous laissons cette appréciation aux travailleurs le 10 mars. Nous organiserons une assemblée générale le jour même pour connaître leur ressenti." Une ultime assemblée générale qui pourrait mener à des actions dans la foulée.